Cest ce dernier qui est retenu car le plus court et le dénivelé à franchir le moins élevé. Le passage du seuil de Neulise peut se réaliser : soit par un percement de 1 200 m qui, d’un point au-delà du lieu-dit Le Château de Péray surplombant le vallon du Grand-Ris, débouche au domaine de la Ronce. Le tracé passe ensuite au pied Monternaud et rejoint le vallon du Berneton. Ce Tout sur le Cheval, endroit conviviale .. pas de modération. -35% Le deal à ne pas rater KRUPS Essential – Machine à café automatique avec broyeur à ... 299 € 459 € Voir le deal Zen Equitude Chevaux A la Une dans le monde du cheval ! 5 participantsAuteurMessagemoumouche35 Sujet L'enfant cheval franchit les barrières de l'autisme Ven 23 Oct - 1523 L'enfant cheval franchit les barrières de l'autisme Rupert Isaacson et Rowan. Le père a amené l'enfant aux confins du monde, pourparvenir à établir le dialogue avec lui. Kristin NeffEn 2004, Rupert Isaacson et son épouse Kristin apprenaient que leur fils Rowan était autiste. Pour pouvoir communiquer avec lui, ils sont partis en Mongolie, pays des chevaux et des chamans. Cette histoire, le journaliste américain est venu la raconter ce week-end au festival La 25e Heure du livre du Mans, consacré aux nomades des le week-end, Rupert Isaacson, l'auteur de L'enfant cheval, a cavalé dans les allées du salon du livre du Mans. Avec enthousiasme et humour, le journaliste venu du fin fond » du Texas s'est plié à des heures d'interviews pour la radio, la télé et la presse écrite. Il a aussi longuement échangé avec des parents d'enfants autistes. Comme lui. On est souvent démuni quand on apprend l'autisme de son enfant. Toutes les familles ont besoin de profiter de l'expérience des autres ». Rupert et son épouse Kristin ont appris le handicap de leur fils Rowan en 2004. Il avait 2 ans et demi. On a ressenti une grande honte. Non pas de lui, mais de lui avoir imposé cette différence. »Kristin, professeur de psychologie, s'est jetée à corps perdu dans la recherche de méthodes de soins... Ils ont fini par tenter d'en adapter une, l'ABA Analyse appliquée du comportement, basée sur une stimulation intensive de l'enfant.Mais les exercices ne convenaient pas à dont il avait envie, c'est d'être avec les chevaux. Mais ça, la famille Isaacson ne le savait pas encore. J'étais dresseur, poursuit Rupert. Mais j'ai arrêté en pensant que c'était trop dangereux pour Rowan. J'avais peur. C'est lui qui m'a fait comprendre que je me trompais. »C'est au cours d'une promenade dans les bois, derrière chez eux, que Rupert va avoir le déclic. Arrivé près d'un groupe de cinq chevaux, l'enfant se met soudain à courir, franchit la barrière et se couche en riant avec ravissement » au pied de la jument dominante, Betsie. Cette grande quarter horse baie appartenant au voisin des Isaacson a son petit caractère. On la dit grognon ». Mais ce jour-là, au lieu de s'agacer, Betsie incline doucement la tête vers l'enfant. Je n'avais jamais vu ça ! se souvient Rupert encore tout émerveillé. Chez les chevaux, c'est un signe de soumission. C'était comme si mon fils pouvait communiquer avec l'animal. J'ai attendu quelques semaines pour lui demander s'il voulait monter sur son dos. Et il m'a répondu ' Monter ! ' J'étais stupéfait. C'était la première fois que j'obtenais une réponse directe à une question. Et, au moment où il est monté sur Betsie, une porte s'est ouverte. »Un autre événement inattendu va se produire dans le même temps. De par son métier, Rupert Isaacson est souvent amené à travailler avec des minorités qui se battent pour conserver leur territoire. Au moment où les Isaacson apprenaient que leur enfant était autiste, Rupert devait accompagner à Washington une délégation de chasseurs-cueilleurs Bushmen du Botswana Afrique. Deux ou trois de ces hommes étaient guérisseurs. Pendant les cinq jours qu'ils ont passés avec Rowan, mon fils a changé. Il s'emportait moins, prononçait des paroles originales » pas des répétitions, commençait à montrer ses jouets aux autres... Quand les Bushmen sont partis, il est retombé dans la profondeur de ses symptômes... »La médecine des guérisseurs, Rupert la connaît depuis l'enfance. Il est né à Londres, mais toute sa famille est originaire d'Afrique du Sud et du Zimbabwe, où elle est Isaacson vont alors se lancer dans une folle aventure. J'ai cherché s'il y avait un endroit sur la planète où il y aurait beaucoup de chevaux et des chamans prêtres sorciers, à la fois devins et guérisseurs. Mongolia ! OK ! Allons là-bas ! » Rupert est enthousiaste. Son épouse beaucoup moins. Mais il parvient à la convaincre et la famille s'envole pour la Rowan va passer devant des chamans, monter sur des chevaux, nager dans des eaux sacrées. Le petit garçon va progresser. Régresser. Progresser à nouveau... C'est souvent ça le travail avec un enfant autiste. Parfois vous reculez d'un pas pour en faire deux plus grands dans les jours qui suivent. » En Mongolie, Rowan est très entouré. On l'applaudit quand il réussit. Et personne ne le juge. L'attitude face aux différences n'est pas la même d'une société à l'autre. Pour les Bushmen, par exemple, si une personne est différente c'est qu'elle aura un rôle différent à jouer dans la société. »À son retour au Texas, Rowan n'est plus tout à fait le même petit garçon. Il est parti autiste. Il est rentré autiste, tempère Rupert. Mais il était guéri de trois grands dysfonctionnements. Il était incontinent, il souffrait de grandes rages émotionnelles, il ne pouvait pas trouver d'amis. Ces trois problèmes ont disparu. Rowan a c'est un garçon heureux et sociable. Un enfant comme les autres, mais avec une autre manière d'être. »Olivier RENAULT. malik70 Sujet Re L'enfant cheval franchit les barrières de l'autisme Ven 23 Oct - 1538 Je confirme les bienfaits du cheval et donc de l' equitherapie sur les enfants et meme les adultes autistes .J' ai fait des recherches durant mes etudes et j' ai fait mon memoire sur ce sujet passionnant ..Meme les chevaux sont differents ... masai Sujet Re L'enfant cheval franchit les barrières de l'autisme Ven 23 Oct - 1637 +1 avec Malik, j'essaie de faire toutes les journées de formation handicheval dans la région, un régal, mais en tant qu'assistante sociale, la formation m'a été refusée contrairement à un infirmier de mon servise hopital psy adulte qui fait depuis qq années un atelier d'équithérapie avec des adultes faut voir le changement de comportement de ces personnes handicapées trés délirantes et qui sont alors dans la réalité et si attentionnées envers le cheval. Elles lient avec l'animal une relation exceptionnelle, d'amour, de plaisir alors que dans le quotidien, elles n'arrivent pas à fixer leur attention trés longtemps et vivent dans une grande solitude et détresse morale. Là, comme tout cavalier qui se respecte, elles préparent le cheval pour la monte et en sont trés fiéres, celà les valorise. Les chevaux sont d'un calme incroyable. J'ai fait qq rando sur plusieurs jours avec eux, c'étaient vraiment des gens épanouis et trés adaptés, ça fait vraiment plaisir. On s'est régalé. Catie Sujet Re L'enfant cheval franchit les barrières de l'autisme Ven 23 Oct - 1747 J'ai lu ce livre, tres émouvante, bouleversante même! J'ai aussi toujours vue comme les chevaux se comportent différemment envers les toutes petites, ils sont plus calme, plus a l'écoute...........ses magnifiques animaux!!! Aline Sujet Re L'enfant cheval franchit les barrières de l'autisme Sam 24 Oct - 638 Il va falloir faire une présentation du livre dans le post adéquate. _________________Les amours de ma vie Ogive et Ckiara Contenu sponsoriséSujet Re L'enfant cheval franchit les barrières de l'autisme L'enfant cheval franchit les barrières de l'autisme Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumZen Equitude Chevaux A la Une dans le monde du cheval !Sauter vers
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A CHEVALBELIERANIMAL ET OBJET DE GUERRE POUR ENFONCER DES PORTESSIGNE ASTROLOGIQUE A CHEVAL SUR MARS ET AVRILCASQUEA CHEVAL, C'EST UNE BOMBEOBJET ANTIBRUIT COUVRANT LES OREILLESOBJET PROTEGEANT LA TETE SUR UN CHANTIERTROTTEURCHEVAL A VINCENNESCHEVAL DE COURSECHEVAL DU TIERCEOBJET PERMETTANT AUX BEBES D'APPRENDRE A MARCHERAIROBJET DE CONDITIONNEMENTOBJET DE CONQUETEANEANIMAL VOISIN DU CHEVALPLUS PROCHE DU CHEVAL QUE DU SOTANTIQUITEOBJET ANCIENOBJET ANCIEN ET DE VALEURARGENTOBJET DE DONAUTOMOBILEOBJET DE COURSESOBJET DE SALONBLEOBJET DE BATTAGEBOULETJOINTURE DU CHEVAL AU-DESSUS DU PATURONCARTONOBJET SIGNALANT UNE SANCTION AU FOOTBALLCECET OBJETPOUR DESIGNER UN OBJETCRANENTAILLE DANS UN OBJETCRAPAUDULCERATION DU PIED DU CHEVAL, PARTICULIEREMENT, DE LA SOLE ET DE LA FOURCHETTEDETTES DIRECTA SON COMPLEMENT D'OBJETJe propose une nouvelle solution ! Compte-rendu de la recherche pour OBJET QUE L ON FRANCHIT A CHEVAL Lors de la résolution d'une grille de mots-fléchés, la définition OBJET QUE L ON FRANCHIT A CHEVAL a été rencontrée. Qu'elles peuvent être les solutions possibles ? Un total de 21 résultats a été affiché. Les réponses sont réparties de la façon suivante 1 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes Ladernière fonctionnalité de Codycross est que vous pouvez réellement synchroniser votre jeu et y jouer à partir d'un autre appareil. Connectez-vous simplement avec Facebook et suivez les instructions qui vous sont données par les développeurs. Cette page contient des réponses à un puzzle Dans l'expression, fleuve que l'on franchit. TLFi Académie9e édition Académie8e édition Académie4e édition BDLPFrancophonie BHVFattestations DMF1330 - 1500 * Dans l'article "PASSE-,, élém. de compos."PASSE-, élém. de tiré du verbe passer et entrant dans la constr. d'adj. et de nombreux subst. gén. masc. désignant notamment des titres de circulation, des instruments, des espèces − [Corresp. à passer11resection I B]1. [Passe- signifie ce qui traverse» ou ce que l'on utilise pour traverser, pour franchir»; le 2eélém. désigne l'objet du procès ou la manière dont il est opéré; les mots constr. sont des subst. masc. à l'exception de passe-pierre]a [Le 2eélém. est un subst.] V. passe-montagne, passe-pierre, passeport et aussipasse-couloir , vieilli. ,,Vêtement sans manches, court et ample, petite cape que l'on pose sur les épaules pour se garantir du froid`` Lar. Lang. fr.. Passe-couloir Redoute en tricot pure laine blanche, ciel ou rose Catal. La Redoute, automne-hiver 1951-52, passe-crick , arg. , pop. Synon. de passeport d'apr. Esn. 1966.passe-frontière , rare , littér. Un pauvre gueux de fraudeur et passe-frontière Arnoux, Rhône, 1944, v. lance2, arg. , pop. Synon. de trimballerons le refroidi dans ton passe-lance [nous emporterons le cadavre dans ton bateau] Sue, Myst. Paris, 1843, , littér. ,,Personne qui aurait la faculté de passer à travers les murs``; personne capable de s'échapper mystérieusement d'un lieu ou de traverser un obstacle. Le Passe-muraille titre d'un roman de M. Aymé 1943. Empl. en appos. Le Chef va certainement nous faire transférer sitôt après le délai d'appel ce couple de casseurs passe-muraille fait peser sur sa femme et lui de trop lourdes responsabilités A. Sarrazin, La Cavale, 1965, ds Rob. 1985.On démine sous ses pas Montand, passe-muraille de la paix L'Est Républicain, 10 juin 1986, col. 1.b [Le 2eélém. est un adv.] V. passavant, passe-debout, − [Passe- signifie ce qui sert à faire passer» ou par où l'on fait passer» ce que désigne le 2eélém.; celui-ci qualifie ou désigne l'agent du procès]a [Les mots constr. sont des adj.] ACOUST., RADIO-ÉLECTR. α [Le 2eélém. est un adj.] passe-bas. Filtre passe-bas. ,,Filtre qui laisse passer les signaux de basse-fréquence`` Microproc. 1981. [Avec les redresseurs à lampe], le courant obtenu est rendu plus uniforme, plus constant par l'emploi de filtres passe-bas qui absorbent les divers harmoniques qui subsistent J. Mercier, Radio-électr., 1937, tubulure avec une structure périodique de cloisons percées d'un tuyau élémentaire constitue un filtre passe-bas. Ces filtres atténuent les fréquences élevées et laissent passer les fréquences basses Encyclop. Sc. .Filtre passe-haut. Le filtre passe-haut laisse passer toutes les fréquences à partir d'une fréquence nommée fréquence de départ tubulure percée à intervalles réguliers par des tuyaux débouchant dans l'atmosphère constitue un filtre passe-haut affaiblissant les fréquences inférieures à une certaine limite dit fréquence de coupure f c Encyclop. Sc. Filtre passe-tout. ,,Filtre ayant un affaiblissement nul à toutes les fréquences`` Électron. 1963-64. β [Le 2eélém. est un subst.] passe-bande. Filtre passe-bande. ,,Filtre électrique qui ne laisse passer qu'une certaine bande de fréquences, barrant le passage à des signaux de fréquences non comprises dans la bande transmise`` Lar. encyclop.. En mettant en série un filtre passe-bas et un filtre passe-haut, on réalise un filtre passe-bande. Ces dispositifs affaiblissent toutes les fréquences supérieures et inférieures à une bande passante donnée Encyclop. Sc. [Les mots constr. sont des subst. masc.; le 2eélém. est un subst.] V. passe-boules, passe-lacet, passe-plat et aussipasse-balle. Instrument qui servait à vérifier le calibre d'un projectile d'apr. 1859. passe-bouillon .Passoire métallique que l'on utilise pour débarrasser un bouillon de la graisse figée et des débris de viande et de légumes qu'il contient d'apr. Lar. mén. 1926. passe-bras .[Dans un vêtement] Ouverture par laquelle on peut passer les bras. Pèlerines imperméables Redoute pour fillettes et garçonnets. Modèles pratiques et bien enveloppants avec capuchon et passe-bras Catal. La Redoute, automne-hiver 1951-52, .,,Espèce de petit bac destiné à passer un cheval d'un bord de la rivière à l'autre`` Ac. 1798-1878. passe-corde .,,Grosse aiguille de bourrelier`` Mots rares 1965. passe-cordon .Synon. de passe-lacet d'apr. Lar. encyclop..passe-fil .Instrument destiné à passer un fil de ligature autour d'un vaisseau ou d'une diaphyse d'apr. Méd. 1980. Empl. en appos. Gouttière passe-fil de Sauerbruck Catal. instrum. chir. Collin, 1935, .Synon. de couloir1v. ce mot B 1 d'apr. Microgr. 1980.passe-lait .,,Filtre comportant un ou deux disques d'ouate serrés entre des disques en aluminium perforés servant à éliminer les impuretés macroscopiques poils, poussières, pailles. Il est utilisé à la ferme`` Lait. 1976. Synon. de couloir2v. ce mot A.passe-main .Cordelière, ruban replié en forme d'anse, fixé au manche d'un parapluie et permettant de porter celui-ci au bras lorsqu'il est fermé. Synon. de manche [de parapluie] tout en fourrure est nouveau, souvent terminé par un passe-main des plus pratiques Le Monde, 16 nov. 1951, col. 5.passe-purée .Synon. de presse-purée. .Synon. de chinois d'apr. Lar. encyclop..passe-thé .Petite passoire à thé en métal ou en bambou d'apr. Mathiot, Éduc. mén., 1957, passe-tout-grain oupasse-tous-grains .Vin rouge de Bourgogne obtenu en faisant fermenter le moût de plusieurs variétés de raisins issus de divers cépages d'apr. Fén. 1970. passe-vin .,,Instrument qui sert à faire passer une liqueur à travers une autre plus lourde, sans les mêler l'une à l'autre`` Lar. encyclop.. B. − [Corresp. à passer11resection I C; passe- signifie ce qui dépasse, ce qui va au-delà de, ce que désigne le 2eélém.»]1. [Le 1erélém. est l'agent du procès] V. [Le 2eélém. est l'obj. du procès]a [Le mot constr. est un adj.; le 2eélém. est un adj.] passegrand, passegrande .[En parlant d'un objet, d'un tissu] Dont la largeur dépasse les dimensions courantes d'apr. Havard 1890. Emploi subst. masc. Passe-grand, mégiss. Peau assez grande pour que l'on puisse y tailler trois gants d'apr. Lar. encyclop.. b [Les mots constr. sont des substs., le 2eélém. est un subst.] α [Les mots constr. sont des subst. masc.] V. passe-dix, passe-droit et aussipasse-singe , vx , arg. , pop. Personne qui dépasse le singe en malice d'apr. Vidocq, Voleurs, 1836, passe-Robespierre , littér., vx. Personne plus intransigeante que Robespierre. Toi dont je pourrois relever bien d'autres fautes, ... que tu deviennes tout-à-coup un passe-Robespierre Desmoulinsds Vx Cordelier, 1793-94, β [Les mots constr. désignent des fleurs ou des fruits qui, semble-t-il, surpassent par leurs qualités, ceux que désigne le 2eélém.; ils sont gén. du genre de ce dernier] V. passe-crassane, passe-rose, passe-velours et aussipasse-colmar poire de colmar att. dep. le xviies.; colmar, subst. masc., dep. le déb. du xviiies., v. FEW 2, subst. masc.,,Variété de poire d'hiver, très sucrée et très juteuse`` Quillet 1965. Quel tableau quand ils firent leur inspection! les cerises et les prunes couvraient l'herbe entre les grêlons qui fondaient. Les passe-colmar étaient perdus Flaub., Bouvard, 1880, Inv. ds Lar. 20e, des passe-colmars ds Lar. 19e-Nouv. Lar. ill., Guérin 1892, Quillet , subst. de anémone pulsatille d'apr. Baillon 1891.Rem. Passe-fleur est masc. ds Lar. , subst. de raisin muscat d'apr. Fén. 1970. passe-pomme , subst. fém.,,Variété de pomme très précoce et bonne pour la table`` Fén. 1970. Rem. Passe-pomme est masc. ds Besch. − [Corresp. à passer11resection III B 3] . passe-vuespasse-vue, passe-vues , phot. ,,Châssis à deux ouvertures contiguës, coulissant dans la rainure d'un appareil de projection fixe et permettant d'amener successivement les vues devant la fenêtre de projection par un mouvement de va-et-vient`` Lar. encyclop.. Empl. en appos. Panier passe-vues. [Dans la lanterne à projections dite canon»] Le cône porte-objectif, ... est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique Graffigny, Cin., 1923, − [Corresp. à passer11resection IV A et B] V. v. carreau II C 2 a. ,,Morceau de bois long dont se servent les tailleurs pour passer les coutures au fer`` Mots rares 1965. Presse des coutures de côté et d'entre-jambes sur le passe-carreau Gendron, Métier tailleur, 1927, , arm. , vieilli. ,,Commandement donné à la tête d'une troupe, qu'on fait passer de bouche en bouche jusqu'à la queue`` Littré. Toute Ordonnance royale, qui devrait faire loi, n'est plus qu'une sorte de passe-paroles se transmettant de bouche en bouche, pour finir en balbutiements D'Esparbès, Chevauchée Gd S., 1937, Inv. selon les − [Corresp. à passer12esection I B 1] V. − [Corresp. à passer12esection II A; passe- signifie ce qui fait passer, ce qui supprime» ce que désigne le 2eélém.; les mots constr. sont des subst.; le 2eélém. est un subst.] V. passerage et aussipasse-colère , littér. ,,Objet sur lequel la colère se passe, s'assouvit`` Littré. Agathe était [le] souffre-douleur [de sa mère], les domestiques ses passe-colère Morand, Clef souterr., 1956, − [Passe- implique une idée d'escamotage ou de tricherie; les mots constr. sont des subst.]1. [Le 2eélém. est une forme verbale] V. passe-passe, [Le 2eélém. est un subst.] passe-coupe , jeux de cartes. Tricherie destinée à fausser la coupe et qui consiste, lorsque le donneur a ramassé les deux paquets de cartes, à faire passer subrepticement le paquet inférieur sur le paquet supérieur d'apr. Lar. encyclop.. Prononc. et Orth. [pɑs], [-a-]. L'élém. formant n'est gén. pas soudé passe-pied, mais passeport. Prennent l's au plur., ds Ac. 1935 passe-crassane, passe-droit, passe-lacet, passe-montagne, passe-pied, passe-pierre. Sont inv. passe-boules s au sing., passe-debout, passe-dix, passe-passe inventaire d'après Dupré 1972. Bbg. Bierbach 1982, _Kemna 1901 passe-cheval. _Quem. DDL 11, 12 comp., 16, 25.
\n\n\n \n\nobjet que l on franchit à cheval
Lesport aujourd’hui est désormais centré sur l’univers du cheval. En effet, le sport équestre regroupe différentes disciplines sportives exploitant les aptitudes athlétiques et esthétiques du cheval. Toutes les disciplines existantes feront l’objet de compétitions ou concours sportifs. En France, les cavaliers jouissent d’une Quel animal ? La question est provocante par son ouverture il s’agit en effet de se demander quel animal humain nous sommes – biologiquement, anthropologiquement, philosophiquement, voire même psychanalytiquement –, mais aussi de penser – politiquement, éthiquement, anthropologiquement, philosophiquement – avec quel animal nous voudrions, pourrions et devrions vivre. Quel animal ? est d’abord une interrogation sur notre propre nature – l’humanité, l’animalité, la bestialité » ? Cette interrogation a aussi la capacité de mettre en évidence notre responsabilité face à notre environnement, notamment en ce qui concerne les espèces en voie de disparition, les animaux cobayes de laboratoire et les victimes des abattoirs… Cette interrogation implique enfin une réflexion sur les rapports que nous entretenons avec le monde et la vie – en rappelant les liens biologiques, historiques, moraux et même émotionnels qui nous lient au vivant sous toutes ses formes. Les questions fondamentales liées à la connaissance de la nature du vivant, aux limites physiques, émotionnelles, scientifiques, éthiques et morales des possibilités du corps humain, mais aussi aux frontières qui séparent – et aux liens qui unissent – les êtres entre eux, les organismes vivants et les machines, l’humain et l’animal, autrement dit ce qui fait la spécificité du vivant et de la vie [1], sont aujourd’hui au centre d’importants débats transdisciplinaires qui impliquent non seulement la philosophie et l’anthropo-sociologie mais aussi toutes les disciplines scientifiques, juridiques la bioéthique, politiques notamment la biopolitique et les champs artistiques [2]. Il y a d’un côté les avancées vertigineuses de la science et de l’autre le prix que fait payer notre civilisation à la planète ; il y a les débats éthiques et philosophiques qui se retrouvent face à la bioéthique, surtout quand celle-ci est inscrite dans la loi et devient donc du droit ; et il y a pour finir la médiatisation extrêmement rapide des innovations scientifiques qui à la fois démocratise et vulgarise les débats. Les questions fondamentales liées au vivant se retrouvent ainsi à nouveau ouvertes et ceci dans un contexte où la commercialisation du corps et de ses éléments entraîne son remodelage permanent. L’homme qui devient de plus en plus puissant scientifiquement et qui rêve de s’auto engendrer artificiellement, aura bientôt détruit toute la biosphère et n’aura plus d’environnement dans lequel survivre. Les inquiétudes du duo artistique Art Orienté Objet surgissent entre autres de cette contradiction entre l’évolution des connaissances scientifiques et l’involution de notre rapport au monde. Mon article propose une approche de la question Quel animal ? à partir d’une expérience artistique – qui est aussi une expérimentation biotechnologique et médicale borderline la performance du duo Art Orienté Objet AOO, formé par Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin, Que le cheval vive en moi ! [3]. Il s’agit pour les artistes d’éprouver la proximité avec l’animal, ou plutôt son endossement » [4], en partant du physique, du sang, de l’ADN, pour aller jusqu’aux récits mythologiques fondateurs, aux savoirs et rituels ancestraux et vice versa. Si la science découvre les lois du monde, l’art, lui, peut parfois révéler, essayer de partager ou créer un monde. Le choix de partir de l’art pour se confronter à la question de notre rapport à l’animalité est ainsi justifié parce que l’expérience esthétique surprend parfois en mettant en suspens la conception du monde aussi bien du chercheur qui s’y intéresse et se voudrait spécialiste » que du spectateur ordinaire ; ensuite parce que l’art biotechnologique est un univers praxéologique complexe qui incite à adopter la démarche complémentariste et multiréférentielle qu’exige la question animale ; et finalement parce que la démarche d’AOO apparaît particulièrement pertinente concernant les sciences du vivant et du comportement. Notamment quand il s’agit de la question animale que les artistes du duo AOO posent toujours par rapport à l’être humain et ses altérités, que celles-ci soient spécifiques, corporelles ou spirituelles. Impliqués aussi bien dans la recherche médicale poussée et les diverses réparations » et évolutions de l’homme [5] – prothèses mécaniques, greffes des organes, cultures de peaux, organes artificiels, fécondation in vitro, clonage [6], etc. –, que dans la redécouverte des savoirs traditionnels et l’ethnopsychanalyse, l’éthologie et la recherche anthropologique – tout en accordant un rôle fondamental dans leurs créations à une perception non verbale de la réalité » –, les artistes d’AOO sont ainsi à la fois des créateurs, des chercheurs, des militants écologistes avertis et engagés dans la responsabilisation du public quant à l’avenir de la planète. C’est donc au cœur même de cette antinomie entre les progrès scientifiques extraordinaires et leurs conséquences néfastes sur le monde vivant qu’est né ce projet artistique pour le moins déroutant dont l’objectif est de savoir s’il est possible de faire vivre l’animal dans le corps humain. Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin se demandent en effet si l’animal ne pourrait pas être envisagé comme le futur de l’homme, non plus comme cobaye, victime ou figure de l’homme déshumanisé, mais plutôt en tant qu’alter ego. Comme le note Marion Laval-Jeantet Ici, l’Autre est l’outil maïeutique qui va révéler la spécificité de sa conscience incarnée à l’artiste. L’Autre est dans l’expérience Que le cheval vive en moi !, l’Hybris, la démesure sans laquelle Dikê, la justice des hommes ne saurait exister. L’Autre prend dans l’acte artistique la valeur de la figure qui manquerait à la conscience humaine pour envisager son devenir » [7]. Genèse et mise en place du dispositif Il y a plusieurs points de départ à ce projet, en voici trois qui me semblent fondamentaux – Marion Laval-Jeantet a eu une vision d’un monde extrême, où les rares animaux autorisés à survivre ne le seraient que par l’utilité que l’homme en aurait » [8]. Elle a eu ainsi l’idée, par une sorte d’empathie singulière, de faire survivre en elle un animal en voie de disparition, le panda, en hébergeant » son sang, c’est-à-dire en essayant d’incorporer le sang de l’animal dans son propre corps. – Suite à d’autres expériences-recherches et créations artistiques du duo [9], Marion Laval-Jeantet a voulu aller plus loin dans l’incorporation de l’animal non-humain », afin de ressentir physiquement ce que cela pouvait susciter de vivre en son propre corps la présence d’un autre organisme – et plus spécifiquement d’un organisme non-humain. – Mais aussi s’injecter du sang animal », cette idée à caractère utopique, surgit également à la suite de recherches menées par le duo à l’Institut Pasteur en 1999 ; recherches qui avaient déjà confirmé à l’époque l’utilisation très fréquente de sérums animaux pour la médecine humaine. La difficulté d’obtenir du sang d’un animal aussi rare que le panda, mais aussi de trouver un laboratoire qui accepterait de mettre en œuvre un projet artistique aussi fou », a contribué à l’évolution du projet. Ce ne serait donc pas le panda que l’artiste porterait en elle – qu’elle endosserait – mais un autre animal. Ce type d’expérimentation étant interdit au sein de l’Union Européenne, c’est seulement en 2006 que les artistes réussirent à convaincre un laboratoire en Suisse, spécialisé dans la fabrication de sérums pour les grands cancéreux, d’accepter Marion Laval-Jeantet en tant que chercheuse en psychologie de l’immunité. Elle y présenta un projet destiné à comprendre l’effet des immunoglobulines animales sur l’esprit humain, en occultant évidemment la dimension artistique de la recherche. Le laboratoire en question travaillant sur le sang du cochon, de la vache, du mouton et du cheval, le choix se porta rapidement sur le cheval – probablement pour des raisons symboliques et esthétiques ». Il ne fut évidemment pas question de mettre en place une transfusion sanguine classique complète, mais de trouver, avec l’aide des scientifiques, des éléments du sang équin à conserver le plasma avec les nombreuses protéines du sang et en particulier les immunoglobulines qui sont les vecteurs de la réactivité de l’organisme, donc très influentes sur le système nerveux – à l’exclusion des immunoglobulines sexuelles qui perturbent le système hormonal à long terme et cardiaques, du fait de la très grande différence de puissance du système cardiaque équin. La performance pendant laquelle Marion Laval-Jeantet reçut en tout une quarantaine de familles d’immunoglobulines équines a eu lieu le 22 février 2011 à la Galerie Kapelica à Ljubliana en Slovénie. Mais l’historique de la recherche et la mithridatisation – les tests d’adaptabilité de l’immunité humaine aux éléments du sang équin par accoutumance à petites doses, etc. – à laquelle s’est soumise l’artiste pendant les mois qui précédèrent l’injection massive ainsi que les effets qui s’en suivirent font partie intégrante du dispositif de ce projet déconcertant. L’expérience en question s’étend ainsi bien en deçà et au-delà du jour J, puisqu’afin d’héberger et de ressentir en elle la nature du cheval l’artiste a subi toute une série d’examens, et suivi un régime très strict. D’autre part, une fois l’expérience réalisée, elle a continué et continue, à différents degrés, à ressentir des effets qui ont été qualifiés par des spécialistes comme non-typiquement-humains » [10]. Marion Laval-Jeantet a ainsi procédé à un mouvement effectif, concret, d’altération de son propre corps et d’incorporation d’un autre, qui, une fois entré en elle et accepté par son organisme, a continué à l’altérer. Il y a ici, pour reprendre l’idée de Deleuze et Guattari, un devenir-animal – partiel et nous verrons pourquoi – qui est mis en œuvre dans ce projet, et qui en plus d’avoir une forte valence symbolique, de faire tendre l’imaginaire vers l’inimaginable et de se référer à une littérature fantastique et mythologique abondante, n’est pas mimétique ou représentatif mais bel et bien réel, biologique et scientifique il s’agit d’un devenir-animal de l’humain qui avant même d’être symbolique, sympathique ou fantasmatique, est charnel. Dans ce projet le duo pousse l’art dans le registre de l’inimaginable ; il s’agit certes d’éprouver le ressenti animal dans le corps humain, mais il ne faut pas oublier que faire œuvre dans ce cas a été un projet de longue haleine puisque pour arriver à leurs fins les artistes ont dû mettre en place des dispositifs complexes et ceci à plusieurs niveaux médical et biotechnologique avant tout collaborer avec des laboratoires médicaux afin d’analyser et rendre compatible le sang de l’artiste avec le sang du cheval, mais aussi artistique trouver un lieu d’art capable de prendre les risques symboliques et juridiques pour la réalisation d’un tel projet. Ces préalables concrets engagent la grande question philosophique, existentielle, morale, écologique, et bien sur esthétique, que pose cette performance d’art Qu’est-ce qui de l’autre peut devenir moi ? » Voici quelques notes de Marion Laval-Jeantet après la performance Je suis fébrile, je sais que je ne dormirai pas ou peu, c’est un effet que j’ai déjà observé avec les immunoglobulines endocrines. Il faut une heure allongée pour trouver la paix, on dort un cycle, puis on se réveille, ultra nervosité, pour se rendormir deux heures plus tard pour un deuxième cycle. En tout, une nuit chevaline ne semble contenir que quatre heures de sommeil. L’effet ne s’estompera que huit jours plus tard. Pendant cette longue semaine, ma vie est très perturbée. Je ne dors plus qu’épisodiquement, j’ai tout le temps faim, mais je ne digère rien, je me sens puissante, et pourtant une tape sur l’épaule me terrorise. Le moindre bruit m’effraie, j’ai peur de tout, mais une peur sans conscience, une peur instinctive, non existentielle. Une simple peur, pas une angoisse. […] Un primate puissant n’a pas peur. La puissance et la peur conjointe ne sont pas primates. Ça, c’est un effet chevalin à coup sûr » [11]. Dans un autre texte l’artiste ajoute qu’elle a pu ainsi expérimenter l’hyperréactivité du cheval dans [s]a chair »[12], elle expliquera ensuite que par la vitalité chevaline qu’elle avait vécue pendant une semaine elle avait effectivement senti un autre corps dans son corps propre. D’après Miranda Grounds, professeure de biologie de l’Université de Western Australia, ces impressions pouvaient aussi bien être les effets de l’activité d’un système inflammatoire que ceux d’une nature équine à proprement parler. Miranda Grounds était pourtant d’accord avec Jean-Claude Lecron, professeur de Pathologie nerveuse, musculaire et mentale à l’Université de Poitiers, pour dire que les immunoglobulines sont des protéines extrêmement spécifiques, spécifiques du point de vue des récepteurs qu’elles doivent toucher, mais aussi spécifiquement créées par chaque organisme. Une immunoglobuline équine entraîne donc bien une réponse spécifiquement chevaline » [13]. Que le cheval vive en moi ! est une expérience intérieure de passage d’un monde dans un autre, c’est la création d’un lien intime, viscéral, entre l’un et son autre absolu – du moins a priori puisqu’il s’agit de l’incorporation » de l’animal par l’humain qui ressent ainsi une nature, une énergie et une réactivité animales dans son être propre. Ce passage, qui est apparemment paradoxal puisqu’a priori les passages se font à l’extérieur, est ainsi dans ce cas une étrange fusion de l’intérieur avec un extérieur – où l’extérieur, l’inconnu, devient un objet du savoir avec lequel communique le sujet par l’intérieur. Cela n’est pas sans rappeler ce que note Georges Bataille à propos de l’ expérience, seule autorité, seule valeur » Mais l’expérience intérieure est conquête et comme telle pour autrui ! Le sujet dans l’expérience s’égare, il se perd dans l’objet, qui lui-même se dissout. Il ne pourrait cependant se dissoudre à ce point si sa nature ne lui permettait ce changement » [14]. Pour autrui, vers autrui et par autrui, en effet. S’il fallait donner un nom théorique au projet Que le cheval vive en moi !, il serait probablement plus adéquat – et nous verrons pourquoi – de dire qu’il s’agit d’une expérience intérieure et rhizomatique de l’altérité animale plutôt que d’un devenir-animal. Par la force des choses, cette performance se confronte également à d’autres altérités et présuppose d’autres passages de la médecine à l’art et à l’éthologie, de la science la plus pointue à la corporéité empathique, du caractère politique de la recherche aux profondeurs quasi sacrées de la connaissance, de l’artiste à son public, etc. La transmission, le devenir autre, le partage de l’être, l’endossement, le risque, l’inconnu et la volonté de découvrir, de rencontrer, en sont ainsi des réalités constitutives. Interroger par le biais de l’animalité les avancées biotechnologiques qui réactualisent la question philosophique fondamentale de l’homme et [de] l’autre que l’homme » [15] – que cet autre soit post-humain, post-urbain, post-terrien, supra-humain, etc. – n’est pas une attitude nouvelle pour AOO, ni pour le monde de l’art. La particularité de certaines pratiques artistiques que l’on peut désigner de plusieurs manières bioart, art biotech ou art biotechnologique, art transgénique ou de manipulation du vivant réside en effet dans le fait que certains artistes utilisent les sciences du vivant et les biotechnologies non seulement comme champs de questionnement, mais aussi comme outils de travail. Ils connaissent très bien les NBIC nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives puisqu’ils accèdent aux laboratoires scientifiques [16], ils transposent parfois ces laboratoires dans les espaces d’exposition mais surtout ils collaborent avec des chercheurs pour la réalisation de leurs œuvres Le mot clé de ces démarches est détournement » [17]. S’agit-il forcément et toujours de propositions artistiques questionnant les limites de l’éthique, de l’art et de la science ? Les artistes qui s’y consacrent – souvent appelés bioartistes – ont-ils les mêmes intentionnalités créatrices parce qu’ils manient à peu près les mêmes méthodes ? Comment franchit-on la barrière de l’art et celle de la science pour faire de l’art scientifique ? La singularité d’AOO se situe avant tout dans sa démarche l’objectif du duo artistique n’est pas tant de faire de l’art scientifique ou biotechnologique à tout prix, mais plutôt de poser des questions cruciales de façon transversale et de proposer des réponses possibles, et ceci toujours de manière artistique, c’est-à-dire du point de vue de l’esthétique [18]. Que la formulation de ces propositions nécessite parfois l’utilisation des biotechnologies est un fait secondaire puisqu’il s’agit avant tout pour les artistes 1. D’abord de nous immerger dans des terrains qui nous confrontent à la menace écologique. 2. D’y mener une recherche cognitive qui nous permette de prendre conscience de cette menace. 3. Enfin, de produire des œuvres à même de traduire émotionnellement notre prise de conscience, afin d’éveiller celle de l’observateur éventuel, tout en tentant de produire un transfert de l’angoisse de la menace sur l’œuvre proposée. Car alors l’angoisse, loin de se présenter comme un frein, devient dynamique, porteuse d’une inventivité qui autorise l’action, quelle qu’elle soit » [19]. Il y a donc parfois un travail qui se fait à la frontière de l’art et de la science pour la réalisation des œuvres, mais il s’agit bel et bien pour AOO d’un moyen et non d’une fin. La question de départ pour l’expérience d’AOO pourrait être de savoir si nous sommes biologiquement compatibles avec le sang animal et à quel degré. Elle s’inscrit aussi dans un questionnement plus large du duo artistique concernant notre conscience et ses limites, en particulier dans notre appréhension de l’autre, et plus précisément ici de l’autre animal. Ce projet est à concevoir dans une continuité avec les travaux antérieurs du duo, notamment avec l’expérience du Bwiti », un rituel d’initiation chamanique des pygmées du Gabon, que le duo AOO a expérimenté et dont il s’est ensuite inspiré pour réaliser une série d’œuvres d’art [20]. Au cours de ce rituel l’initié entre dans une transe donnant accès à des visions – et non des hallucinations – censées élargir les limites de sa conscience puisque, entre autres, des animaux ou d’autres entités prennent possession » de lui. Dans cette perspective – à cheval entre les savoirs ancestraux, rites de guérison et cultes des ancêtres menacés de disparition, d’une part, et la recherche biomédicale la plus poussée, d’autre part – la question de savoir si l’on peut endosser l’animal prend un sens qui de manière évidente dépasse le concret biologique. Le fait de se retrouver au carrefour de plusieurs types de savoirs les mythes fondateurs, la microbiologie, la médecine, le chamanisme, etc. n’est pas une première pour le duo qui crée souvent des œuvres à l’interface de l’intuition créatrice, de la vision magique », des avancées scientifiques encore peu connues, du sacré et des références surprenantes à l’histoire de l’art. Et Marion Laval-Jeantet de souligner que l’ on sait très bien qu’un scientifique sans intuition, tout comme une intuition non vérifiée, n’avancent pas. On essaie souvent de donner à l’intuition une marque irrationnelle et à la science une marque rationnelle, mais les vrais scientifiques savent pertinemment qu’il s’agit en réalité de deux types de réalité qui fonctionnent à échelle différente. On se retrouve ainsi face à une logique de transversalité » [21] … qui par un détour étonnant rejoint l’étymologie du mot grec techné dans ses deux sens. Ce que l’on entend le plus souvent dans les expositions d’art biotechnologique de la part du public, averti ou pas, est le mot folie », l’artiste est fou », le projet est délirant », l’esthétique de laboratoire est bizarre ». Étant donné qu’il s’agit du devenir de l’être humain et parce que les questions suscitées par ces œuvres sont aussi bien d’ordre esthétique, éthique, métaphysique que politique, tout en faisant appel aux savoirs scientifiques, aux expériences de laboratoires et aux normes juridiques, les créations du bioart concernent un très large éventail de spécialistes. Il s’agit en effet de réalisations complexes qui ont besoin d’explications. Quand elles ont lieu, les réactions oscillent entre la fascination pour un futur post-humain hyper technologique et l’expression d’angoisses diverses quant à l’avenir du genre humain et de ses modus vivendi. L’extravagance des créations de l’art biotechnologique est telle qu’elles sont souvent considérées comme formant un tout homogène. Or, il y a autant de types d’art biotechnologique que d’artistes qui manient ces nouveaux outils artistiques ». La question de l’altérité entre l’homme et l’animal ou de l’auto-métamorphose biotechnologique a été soulevée dans d’autres performances et créations biotech’ mais à chaque fois avec des esthétiques très diverses et des intentionnalités radicalement différentes. Soit deux exemples – parmi tant d’autres, parce que la plupart des entreprises biotechnologiques utilisent des éléments animaux, que ce soit la culture de peau, de viande ou de cuir transgéniques – qui démontrent la diversité d’un champ artistique aussi multiple que complexe. Je choisis délibérément ici de me référer, comme contexte, à deux performances artistiques dont l’objectif n’est pas de questionner l’animalité mais plutôt le désir de devenir-autre qui me semble non seulement fondamental mais préalable à la question du devenir-animal. La performance d’AOO est en effet à concevoir dans un contexte général où l’altération esthétique et médicale du corps, l’incorporation de machines ou d’organes est une réalité indéniable ainsi apparaissent tous les enjeux de l’endossement par l’humain d’un autre type d’organisme. Parce que la question animale » ne se pose pas en vase clos qui ne concernerait que l’éthologie, l’anthropologie, la zoologie, la philosophie animale et les domaines spécifiques de chaque science concernant directement l’animal, mais dans un contexte général de modification et de remise en question de notre être au monde et ainsi de notre corporéité, point de départ et lieu essentiel de toute vie humaine. Souvent le désir de devenir autre concerne la technologisation machinique du corps humain que représente le cyborg. La proposition la plus médiatisée de ce cas de figure est l’Extra Ear Ear on arm de Stelarc. Le projet, toujours en cours depuis 1997, est une tentative de matérialisation de la théorie du corps obsolète » de Stelarc qui consiste à dire que ce qui importe aujourd’hui n’est plus l’identité du corps mais sa connectivité Il est temps de se poser la question de savoir si un corps bipède, avec une vision binoculaire et un cerveau de 1400 centimètres cubes est une forme biologique adéquate. Il ne peut faire face à la quantité, à la complexité et à la qualité des informations qu’il a accumulées il est inhibé par la précision, la vitesse et le pouvoir de la technologie, et il est biologiquement mal équipé pour affronter son nouvel environnement extra-terrestre » [22]. L’artiste a ainsi fait construire puis implanté dans son avant-bras gauche une oreille équipée d’un micro et d’un émetteur Bluetooth. Présentée comme un symptôme d’excès », cette oreille technologique et biologiquement compatible devient, après le téléphone ou l’ordinateur, une nouvelle extension du corps, une prothèse du corps augmenté ». Cette troisième oreille a cependant subi une infection et l’artiste a dû enlever provisoirement le système de micro. Le projet continue malgré tout et la prochaine étape consisterait à réaliser son organe internet pour le corps », capable d’entendre et de transmettre à distance. Ici prévaut une esthétique du corps machine, d’un corps très performant dont on ne se soucie plus des émotions mais uniquement des capacités. Il ne s’agit donc plus de créer un autre corps mais de fabriquer un corps autre, un corps méta-anthropique. En effet l’objectif, dans cette perspective de post-hominisation, est de dépasser l’humanité du corps humain et ses faiblesses » – lire ses sensibilités – de manière radicale. Une autre expression du désir revendicatif d’altération a été mise en place par Julia Reodica avec le projet HymNext. Il est question ici de créer des hymens bio-artificiels capables de restituer la virginité à toute personne le désirant et ceci à volonté. Ces hymens unisexes – c’est-à-dire théoriquement applicables aussi bien aux femmes qu’aux hommes – sont fabriqués à partir de la culture in vitro de cellules vaginales de Julia Reodica, de cellules de rongeurs et de cellules bovines. Ils font référence aux conflits et connexions entre art et science, intérieur et extérieur et aux rapports entre deux individus. L’hymen est en effet un réel entre-deux » il n’est anatomiquement ni interne ni externe, il est socialement et psychologiquement le symbole par excellence du passage d’un état à un autre, moment qui jusqu’à présent était irréversible. Ce passage, lors du premier acte sexuel, est quoi qu’il en soit un moment affectif d’une grande importance. Le moment du passage – et dans certains cas de la transgression » – joue en effet un rôle capital pour les deux personnes concernées, mais il joue très probablement aussi un rôle pour leurs partenaires ultérieurs. On sait par ailleurs que dans certaines sociétés traditionnelles contemporaines si une femme n’est pas pure » au moment de son mariage cela peut avoir des conséquences graves cela va de la honte qui retombe sur toute sa famille jusqu’à la mise à mort de l’épouse. La solution jusqu’à présent trouvée à ce problème est le recours aux très douloureux points de suture. Julia Reodica veut remettre en question ces règles traditionnelles, aussi les contourne-t-elle de manière presque ludique. Mais la question de l’hymen n’est pas uniquement considérée par l’artiste d’un point de vue social L’hymen hymNext symbolise le front uni des deux parties impliquées dans l’acte sexuel et discursif, une barrière qui est brisée pour commencer une relation ou pour ouvrir un canal de communication entre deux personnes indépendamment de leurs assignations ou choix sexuels » [23]. Si l’expérience Que le cheval vive en moi ! ressemble aux deux performances citées ci-dessus au sens où le corps devient un objet artistique exposé et où la chair intime de l’artiste se donne et nous donne à vivre – par procuration – une expérience biotechnologique intense par un jeu amphibolique questionnant une corporéité qui s’altère, elle s’en distingue cependant, tant par les intentionnalités à l’œuvre dans chaque projet que par les choix effectués par les artistes, que ceux-ci soient philosophiques ou artistiques. Stelarc parle de son corps comme s’il était un objet à améliorer, Julia Reodica en présente un fragment fondamental reconstitué à l’intérieur d’une petite boîte à bijoux dans une vitrine comme s’il était l’élément d’une collection d’un cabinet de curiosités. Le duo AOO, quant à lui, pour ne citer qu’une caractéristique qui différencie son approche des deux autres, fait venir un cheval dans la galerie et clôture le processus biotech qui avait commencé dans un univers de laboratoire médical par une expérience éthologique. Il est intéressant de noter ici que cette performance intègre dans la représentation artistique l’imprévisibilité de l’animal qui, même s’il est dressé, peut à tout moment réagir de manière inattendue. Le public, imprévisible lui aussi, est ainsi de facto confronté aux options de comportements propres à l’animal qui peut potentiellement redevenir sauvage [24]. De manière évidente, l’altération par la machine, le cyborg, ou l’auto-métamorphose artificielle, n’est pas la même chose que l’altération mise en œuvre dans la performance qui nous intéresse ici. C’est aussi l’intentionnalité des artistes quant à leurs créations qui donne sens à leur travail Si l’on reprend la terminologie du post-humain, être humain au-delà de l’humain, c’est peut-être en passer par ce type d’expérience, dans laquelle l’homme devenant un hybride homme/animal est enfin extrahumain, au sens de hors-humain » [25]. Et si la proposition d’AOO était ici d’élargir l’éventail des significations que nous attribuons à la notion de post-humain, d’imaginer par conséquent un être méta-humain plus en accord avec son environnement, qui utiliserait ses savoirs technologiques pour se guérir et s’ouvrir à l’altérité de l’autre ? De l’humain à l’animal dans la création On disait en Grèce antique que certains hommes étaient si proches de leurs chevaux qu’ils avaient fini par s’unir à eux pour devenir un seul être, hybride, chimérique, double, avec un corps de cheval et un buste d’homme le centaure. À l’origine de diverses fantasmagories mêlant puissance équine et domination humaine, le centaure a par la suite été décrit dans toute la mythologie grecque comme un être brutal, hostile à l’homme et capable de tout détruire. Mais il existe un centaure différent des autres Chiron. Il est lui aussi un être hybride homme-cheval, mais contrairement à ses semblables, il n’est pas fils d’Ixion et d’une nuée, il est l’enfant du titan Kronos et de la nymphe océanide Philyra. Cet être – dont le père est aussi celui des dieux de l’Olympe – se distingue ainsi des autres centaures par sa sagesse divine. Il est présent dans plusieurs mythes et les écrits de diverses époques Pindare, Hésiode, Homère, etc. et il pourrait être perçu comme l’exception qui confirme la règle en ce qui concerne la symbolique du centaure dans le monde grec alors que le centaure symbolise d’habitude la violence et la cruauté, Chiron, lui, personnifie le lien entre la nature et la culture, il est celui qui transmet par ses enseignements la connaissance des éléments de la nature afin de développer la civilisation. Ses savoirs magico-thérapeutiques il connaît mieux que quiconque les bienfaits des plantes, astronomiques et philosophiques sont précieux et reconnus dans toute l’Antiquité grecque. Il habite une grotte où il accueille ses élèves qu’il adopte comme s’ils étaient ses enfants, c’est-à-dire qu’il leur transmet à la fois savoir-faire et savoir-être. Parmi les plus connus on trouve Achille à qui il apprend la musique et la chasse, Asclépios qui suite à son enseignement devient le père de la médecine », Aristeos à qui il apprend à lire dans les étoiles et qui devient prophète, et Héraclès, héros par excellence de la force alliée à l’intelligence et au courage. Chiron le sage est en effet une sorte d’archétype donnant sens à la question de la connaissance et de la recherche, une connaissance divine qu’il ne transmet qu’à très peu de mortels ou de mi-hommes/mi-dieux méticuleusement choisis en fonction de leurs origines. Son rôle de défenseur de la connaissance devient d’autant plus évident quand on sait qu’une fois blessé, il échangea son immortalité contre la libération de Prométhée. Ainsi, pour exprimer l’importance de la connaissance, de la culture, de la thérapie et de la pensée, la mythologie grecque choisit comme voie d’accès le symbole qui a priori semble s’y opposer le plus l’Autre, qui est à la fois mi-animal/mi-humain et, paradoxalement, mi-immortel/mi-mortel. Que le cheval vive en moi ! met aussi en œuvre un paradoxe, un dépassement similaire des frontières communément admises et cette expérience pourrait être conçue comme une réincarnation » contemporaine du mythe de Chiron à plusieurs niveaux. La question des rapports homme-animal se pose en effet dès les premiers dessins dans les cavernes préhistoriques, elle traverse la mythologie grecque et se retrouve ensuite à plusieurs moments de la création humaine et de l’histoire de l’art, en passant du Jardin des délices de Bosch, aux oiseaux de Mozart et de Messiaen, du surréalisme de Dali à l’arte povera et de Joseph Beuys au body art jusqu’à Damien Hirst, voire même Jeff Koons, sans oublier la littérature et le cinéma de science-fiction. Mais il y a aujourd’hui dans cet art scientifique quelque chose d’effectivement nouveau l’hybridation trans-spécifique y est réelle, charnelle. Cette performance artistique, à la confluence du bioart et du body art, est ainsi une expérience d’hybridation troublante, qui met en place une esthétique du dépassement de la limite la plus extrême. Le fait que, comme l’écrit Paul Ricœur, l’identité ou l’ipséité du soi-même implique l’altérité à un degré si intime que l’une ne se laisse pas penser sans l’autre » [26] est-il ici poussé à l’extrême, à la manière d’un jeu, ou l’intentionnalité des artistes est-elle différente ? S’agit-il d’un projet qui tout simplement » consiste à se jouer des limites ou plutôt de la manière la plus sincère possible d’interroger l’altérité ? Et si – la question de l’autre animal étant l’extrême par excellence – AOO en était arrivé naturellement à cette expérience aussi bordeline que possible ? Appréhender l’essence animale par l’incorporation », qu’est-ce que cela signifie au juste ? Commencer par le corps, par l’intime, l’intérieur, le plus profondément soi pour aller vers l’autre ? Mais que signifie ressentir une autre corporéité – qui de surcroît est non humaine – dans son propre corps ? L’expérience ressemble-t-elle à l’ incomparable perception d’une dualité d’existence dont [une femme est] intimement le siège » [27] lorsqu’elle est enceinte ? Quelles sont les modifications de la conscience, du corps, de l’image corporelle réellement ressenties par l’artiste et quelle est leur signification au-delà de son expérience vécue ? En d’autres termes, comment pourrait-elle partager et transmettre ce vécu si singulier et a priori unique au monde ? Marion Laval-Jeantet explique que pendant le temps qu’elle hébergea en elle le cheval c’était l’anarchie, elle a vécu, dit-elle, à la fois avec la peur et la puissance terribles de l’animal mythique. Comme une guerre entre l’Homme et la nature qui se faisait au sein de son propre corps [28]. Cette immersion de l’autre en elle prend comme point de départ les exploits de la médecine contemporaine en questionnant les possibilités du corps humain pour aboutir à l’une des dimensions essentielles du projet artistique élaboré par le duo depuis 1991 Ces expériences n’ont d’autre but pour moi que d’arriver à une altération de la notion de l’Autre, que de donner une réalité incarnée à la fragilité de la notion de barrière interspécifique » [29]. L’expérimentation est ici auto-expérimentation et autoplastique » [30]. En effet l’artiste elle-même devient autre. L’auto-hybridation est réalisée par un passage à l’acte. Toute rencontre – que ce soit avec l’amour, l’art, les idées, etc. – est une rencontre avec un autre et qu’elle soit réussie » ou non, elle devient l’occasion d’une prise de conscience de nos propres limites et de leur flexibilité éventuelle. La particularité dans la rencontre qui nous intéresse ici est que l’objectif de l’artiste consiste avant tout à prendre conscience des limites de son corps biologique pour ensuite passer de la chair aux idées. Si le corps est ce qui nous fait signe de la rencontre que nous sommes en train de vivre, d’un passage d’une situation à une autre – par le biais de diverses émotions félicité, dégoût, joie, ivresse, jouissance, douleur, etc. –, il devient alors le passage d’un mode d’être à un autre mais aussi d’un monde ici équin à un autre ici humain. Il n’est cependant pas tant question ici d’ouverture à l’autre que d’enserrement de celui-ci, du moins dans un premier temps. Marion Laval-Jeantet s’auto-crée ainsi un double corporel Que se passera-t-il quand ce double de plus que je vais m’infliger sera, de surcroit, animal ? J’ai l’intime conviction que seule l’expérience corporelle peut permettre d’intégrer cette notion sans entraîner de dissociation mentale. Tout comme la plante ingérée dans les sociétés chamaniques permet d’intégrer son totem, son double tutélaire » [31]. Comme s’il était question, non pas de dépasser mais de développer sa conception de la barrière des espèces, d’entrer dans le sentiment animal », d’éprouver le monde à travers la nature équine. D’essayer en d’autres termes de voir le monde avec un regard qui n’est plus ni spécifiquement, ni uniquement humain. S’agit-il d’une réflexion critique sur l’anthropocentrisme si décrié par tous les défenseurs de la cause animale ? Les artistes affirment que oui. Or, ce fameux point de vue anthropocentrique » est-il altérable à partir du moment où notre regard sera toujours un regard humain ? Et même si ce regard est altéré, augmenté, modifié, métamorphosé, rendu hybride, son centre, son intentionnalité, sa source, l’œil et l’esprit » seront toujours avant tout humains dans l’humanité. L’une des réponses d’AOO à cette question consiste à adopter la position radicale et audacieuse qui consiste à se faire cobayes humains comme les animaux de laboratoire [32]. Sauf que les animaux de laboratoire ou les animaux plastinés par Damien Hirst, eux, n’avaient pas le choix… Cette extension de la connaissance et de l’expérience du monde, ce passage de l’impossible au possible que représente la performance d’AOO – et parce que Marion Laval-Jeantet s’instrumentalise elle-même au profit de l’animal – critique malgré tout, chemin faisant, toutes les approches de l’animal de laboratoire, de l’animal de consommation, de la culture de tissu censée remplacer la viande d’élevage mais qui nécessite toujours de tuer les animaux [33] et aussi toutes les autres approches qui reviennent systématiquement à présenter une conception instrumentalisée de l’animal au profit d’une humanité dépensière de chair vivante » [34]. Il est des choses que l’art seul peut dire, montrer ou proposer, peut-il pour autant les transmettre ? L’art existe pour élargir les limites de la conscience », les artistes d’AOO partent de ce postulat pour expérimenter la pensée par le corps ou par la peau. Ils utilisent par conséquent des modes de communication non verbale et des symboles forts afin d’enrichir leur être au monde en dépassant les limites généralement admises pour les rapports intersubjectifs. Ils tentent ainsi à travers leurs expériences de comprendre l’Autre cet Autre peut aussi bien être la mort ou l’invisible, la peur ou l’animal. En réalité il s’agit de sortir des enveloppes charnelles humaines pour s’ouvrir à l’inconnu, qui parfois n’est pas si étranger qu’il y paraît. L’univers que crée la performance Que le cheval vive en moi ! par le biais d’un mélange créatif de l’un à l’autre qui fonctionne » – puisque finalement les éléments du sang équin sont acceptés par le corps humain sans provoquer de choc anaphylactique – est celui de l’incorporation. Il est impossible ici de ne pas faire de transfert [35], de ne pas se mettre à la place de Marion Laval-Jeantet – ou de cancéreux en phase terminale qui, dans le cadre de recherches et n’ayant plus grand chose à perdre, ont recours à des transfusions de sang animal dans l’espoir d’améliorer leur système immunitaire. Il est aussi impossible, pour qui a pris conscience de cette possibilité d’hybridation, de ne pas réinterroger son propre rapport – biologique, corporel et émotionnel – à l’animal. Cette expérience n’a en effet rien à voir avec le désir de voler comme un oiseau ou le rêve du plongeur de devenir poisson, dauphin ou sirène. La question de savoir quelle est la frontière réelle entre les espèces – ou plutôt quels sont les différents niveaux de ces frontières finalement multiples et irréductibles à une » seule barrière » interspécifique – devient ainsi inévitable. Il ne s’agit évidemment pas d’oublier les barrières interspécifiques – un chat ne peut engendrer une souris –, mais plutôt de les reconsidérer en ayant à l’esprit un questionnement sur l’autonomie et l’interdépendance des êtres vivants. Parce que si l’identité du génome et l’adaptabilité biologique ne signifient pas que nous soyons tous identiques ou égaux, elle suffit pourtant à remettre en question le degré de parenté entre les espèces et à provoquer l’angoisse existentielle que suscitent les possibilités de cette parenté découverte par les sciences. AOO réalise ainsi une fois de plus une œuvre active », puisque l’objectif est d’éveiller la conscience de ceux qui découvrent son travail, de responsabiliser par l’expérience esthétique, de créer des alarmes artistiques sur nos modes de vie. La réalisation effective de ce projet de transfusion sanguine – l’existence immanente de Marion Laval-Jeantet devenue hybride – ne peut de manière plus générale que nous pousser à une réelle remise en question face au déploiement des possibles de notre corps, mais aussi à une prise de conscience du rapport entre notre perception de la corporéité et notre conception du monde. Or, le plus curieux dans ce processus est notre capacité à fantasmer sur les pulsions équines que l’artiste a ressenties, comme si finalement le mérite » de la réalisation effective du projet était d’avoir recréé un symbole. Il y a ainsi un lien d’empathie impossible à nier qui se crée entre nous et les artistes, nous et l’animal. Cette expérience modifie-t-elle notre vision de l’art ? Est-elle, justement par sa sincérité, son jeu et son audace, de l’art avec un grand A ? Ce qui ici fait œuvre est l’articulation du concret visible et médical le dispositif, la galerie, la mise en scène de la performance à la manière d’une cérémonie scientifique avec l’imaginaire le plus fantasmagorique [36], c’est l’ouverture inévitable aux questionnements radicaux que suscite cette performance, c’est l’égarement philosophique que crée la réalisation de l’inimaginable, un déploiement des possibles alarmant qui rappelle en même temps ce que disait Herbert Marcuse à propos de l’art, à savoir, qu’il ne survit que là où il se nie, là où il sauve sa substance en niant sa forme traditionnelle et par là en niant la réconciliation ; là où il devient surréaliste et atonal » [37]. Penser l’animal dans une rencontre incarnée Dans un premier temps, il y a le mouvement dialectique propre à la performance Le commencement est à la fin et la fin au commencement » [38]. Il s’agit en effet d’un travail sur le devenir devenir autre, devenir mutant, devenir animal, ou devenir monstre. On pourrait évoquer ici la théorie des devenirs développée par Gilles Deleuze et Félix Guattari devenir-animal », devenir-minoritaire », devenir-moléculaire », etc. [39]. Dans son évocation des possibilités technologiques Que le cheval vive en moi ! conjoint ainsi une approche à la fois extrêmement réaliste et purement fantastique où le Même peut être concerné par l’Autre sans que l’Autre s’assimile au Même » [40]. Puisqu’en effet le cheval n’est pas devenu plus humain après cette expérience. Le troisième autre » – le résultat de la création, de l’hybridation, c’est-à-dire Marion Laval-Jeantet devenue centaure – n’est pas forcément assimilable au Même ou à l’Autre, mais les porte tous deux toujours en soi. ainsi les réalités se renvoient-elles les unes aux autres et elles se complètent. Il s’agit en somme de la proposition d’un méta-soma anthropomorphe ou zoomorphe à partir de l’hybridation des sangs humain et animal qui met en œuvre des dispositifs biotechnologiques extrêmement complexes. Autrement dit, l’objectif n’est pas ici d’imiter ou de dépasser la nature mais plutôt de la prolonger. Les modifications et les métamorphoses corporelles – rituelles, thérapeutiques, décoratives ou expérimentales – ne sont pas récentes. Il faut en effet les concevoir dans la continuité des techniques du corps, qu’elles soient traditionnelles ou modernes – médicales, symboliques, esthétiques, ou autres tatouages, piercings, lèvres à plateaux, cous étirés, crânes allongés, cultes des petits pieds, incrustations, incisions, circoncisions, excisions, clitoridectomies, teintures, arrachage ou limage des dents, etc. [41]. Cette performance d’AOO provoque de toute évidence la réflexion parce que les artistes jouent – par le truchement d’une pratique transgressive, provocatrice et surprenante – un rôle de passeurs entre le grand public, les laboratoires scientifiques et les lieux de la haute » culture de l’art contemporain. On comprend mieux maintenant pourquoi Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin, plutôt que de choquer en jouant sur la provocation, ont préféré poser le plus complètement et le plus sincèrement possible la question de l’altérité et de l’altération, celle du déploiement des possibles de la corporéité contemporaine. Cette performance d’auto-métamorphose, de dédoublement corporel, apparaît à la fois comme un rite de passage cathartique et comme une proposition pour de nouvelles formes de vie. Par le biais de cette réalisation les artistes font-ils advenir un autre monde possible ? Ils évoquent en tous cas des modes de devenir autre à partir desquels surgissent de nouveaux modes d’être. En mettant ainsi en place une expérience esthétique originale du corps en devenir on peut estimer que les artistes ont contribué à l’invention d’une nouvelle corporéité [42] qui signe le passage des esthétiques aux poïétiques du corps puisque cette expérience dévoile des horizons insoupçonnés du corps nos limites sont moins étanches que nous le croyons. Il s’agit alors d’un art qui ne témoigne pas de ce qui a été mais qui élargit l’horizon de ce qui pourrait advenir. Or, même si cette expérience d’AOO est une preuve supplémentaire de la capacité de l’art de créer des liens entre univers a priori étrangers, le cheval n’en est pas devenu plus humain pour autant. Autrement dit, si les artistes avaient pu se procurer du sang de panda et si ce sang avait été aussi adaptable à la nature humaine que celui du cheval, cette performance aurait-elle contribué à la survie du panda en voie de disparition ? N’est-ce pas par conséquent une vision anthropocentrique que de vouloir endosser la nature animale ? Et surtout, pourrait-il de quelque manière que ce soit en être autrement étant donné que l’incorporation de l’animal reste, malgré tout, humaine ? Concernant la confrontation de cette expérience artistique avec la théorie de Deleuze et Guattari sur le devenir animal, on peut noter quelques points importants qui justifient l’expression que j’utilise de devenir animal partiel. Il y a en effet à la fois des congruences rares entre les deux démarches et des divergences importantes - Nous ne sommes pas au même niveau. En effet, le devenir animal deleuzien est finalement bien moins biologique que ne l’est l’expérience que réalise AOO. - Il n’est pas question du même type de contrat » interspécifique. Les auteurs de Mille plateaux se réfèrent en effet à l’instauration d’un pacte, d’une alliance La guêpe devient partie de l’appareil de reproduction de l’orchidée, [comme] l’orchidée devient organe sexuel pour la guêpe. [Il y est donc question d’un] seul et même devenir, un seul bloc de devenir » [43]. Or, dans la performance qui nous intéresse ici il n’est pas question de devenir-animal dans une réciprocité quelle qu’elle soit. C’est l’artiste qui est débordée par la nature équine de manière rhizomatique, comme l’herbe déborde », il n’y a pas d’échange entre deux, trois ou dix entités mais un glissement de l’être du cheval dans l’être de l’artiste. Cette expérience n’est pas une dialectique entre le devenir animal de l’homme et le devenir humain de l’animal mais un chemin, une ligne de fuite, vers le re-devenir-animal de l’humain. - Deleuze et Guattari expliquent qu’il est question d’une circulation d’affects impersonnels, […] une irrésistible déterritorialisation » [44]. Or, il n’y a que l’artiste qui pourrait nous dire si, lors de l’expérience éthologique qui a suivi la transfusion sanguine, elle a ressenti, en raison de celle-ci, une réciprocité particulière avec le cheval. L’artiste a expliqué que ce qui a eu lieu n’était pas une modification de sa perception du cheval mais de la perception de soi comme animal » [45]. Ce qui de manière étrange est également valable pour celui qui prend connaissance de cette expérience le déploiement des possibles nous déterritorialise, qu’on le veuille ou non. Il ne s’agit donc pas de penser cette expérience uniquement dans le cadre du devenir-animal qui en effet est ici partiel – ce qui est déjà assez impressionnant –, mais plutôt dans la perspective d’un devenir autre rhizomatique – qui à la fois contient des éléments du concept et l’enrichit en y apportant des éléments nouveaux. Reste à savoir quel est l’impact de l’incarnation de l’animal sur la pensée. L’artiste donne une première réponse à cette question par l’exemple de la modification de notre état mental que suscite une simple grippe Les scientifiques savent que le corps vous agit aussi comme pensée »[46]. De facto le corps est l’une des figures par excellence de l’inattendu, il fait – constamment – rhizome par lui même, il part dans tous les sens » ; la démarche de recherche qui tente de penser cette expérience ne peut donc pas se contenter de discours mais doit essayer d’adopter le même mouvement rhizomatique. C’est en ce sens que cette performance est une exploration, une mise en perspective de l’infinité des possibles de la question animale, parce qu’en engageant une situation nouvelle, elle nous propose, quoi qu’il en soit, un devenir animal partiel possible. Une incorporation du sens » qui donne à penser une pensée par le corps. Il est possible que la vision de l’artiste soit juste, que nous ne nous soucierons réellement du sort de l’Autre que dans la mesure où nous en aurons besoin pour survivre, notamment parce que le véritable fait fondamental, dans l’ordre de l’esprit comme dans l’ordre de la vie, c’est le fait de “durer” » [47]… Peut-être que la preuve charnelle et immanente de cette possibilité peut déjà nous inciter à commencer à le penser autrement… Doctorante en Esthétique et Sciences de l’art à l’Université Paris I – Panthéon-Sorbonne Institut ACTE UMR 8218 – Æsthetica Projet de thèse soutenu par le Fonds National de la Recherche, Luxembourg Prétentaine, n° 27/28 Quel Penser ? Arguments, inventions, transgressions », sous la direction de Sofia Eliza Bouratsis, printemps 2011. Présence de Vladimir Jankélévitch. Le charme et l’occasion. Textes et entretiens, Paris, Beauchesne, Prétentaine », sous la direction de Françoise Schwab, avec la collaboration de Sofia Eliza Bouratsis et Jean-Marie Brohm, novembre 2010. Prétentaine, n° 25/26, Modes de penser. Actes, formes, objets », sous la direction de Sofia Eliza Bouratsis, juin 2009. - Auto-métamorphoses. Biotechnologies et fictions scientifiques dans l’art contemporain », Cahiers de recherche sociologique Université du Québec à Montréal, n° 50, L’art posthumain. L’identité humaine en débat », sous la direction de Magali Uhl, printemps 2011. - Un prologue qui se prolonge… », Prétentaine, n° 27/28 Quel Penser ? Arguments, inventions, transgressions », printemps 2011. - Spinoza en débat », avec Jean-Marie Brohm, Prétentaine, n° 27/28 Quel Penser ? Arguments, inventions, transgressions », printemps 2011. - Quelles idéologies du corps dans le bioart ? Transgressions et hybridations », Prétentaine, n° 27/28 Quel Penser ? Arguments, inventions, transgressions », sous la direction de Sofia Eliza Bouratsis, printemps 2011. - Présence de Vladimir Jankélévitch », en collaboration avec Jean-Marie Brohm et Françoise Schwab, Présence de Vladimir Jankélévitch. Le charme et l’occasion. Textes et entretiens, Paris, Beauchesne, Prétentaine », sous la direction de Françoise Schwab, avec la collaboration de Sofia Eliza Bouratsis et Jean-Marie Brohm, novembre 2010. - Entretien avec Edgar Morin, Chemins dans la noosphère » en coll. avec Jean-Marie Brohm, Prétentaine, n° 25/26 Modes de penser. Actes, formes, objets », juin 2009. - La photographie est-elle un mode de penser ? Images du temps et de l’espace », Prétentaine, n° 25/26, Modes de penser. Actes, formes, objets », , juin 2009. - Un OVNI dans ma vie » sur Second Life, l’ objet virtuel non identifié », Mortibus n° 7/8, Gagner sa vie a-t-il un sens ? », automne 2008. Articles sur l’art/Catalogues/expositions - Pourquoi rien ? Plutôt que tout…Art, environnement et responsabilité morale », Catalogue monographique du duo artistique Art Orienté objet, Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, CQFD Éditions, Montreuil, automne 2012. - Plutôt que tout Art Orienté objet » présentation du projet et entretien avec les artistes, Catalogue de l’exposition Plutôt que rien, Centre d’art de la Maison Populaire de Montreuil, 2012. - Distant Voices », Texte de présentation de l’exposition de l’artiste Su-Mei Tse à la galerie Tschudi à Zuoz, en Suisse 22/12/2011-10/03/2012. - Une seule couleur vous manque et le monde est dépeuplé ? », Texte accompagnant la pièce Tout sauf Rouge de Su-Mei Tse 2009 pour l’exposition ci-dessus citée. [1] Michel Henry, Phénoménologie de la vie », Prétentaine, n° 14/15, Le Vivant », décembre 2001, pp. 11-25. [2] Vance Packard, L’Homme remodelé, Paris, Calmann-Lévy, 1978 ; Paul Ardenne, L’Image corps. Figures de l’humain dans l’art du XX° siècle, Paris, Éditions du regard, 2001 ; Henri Atlan, L’Utérus artificiel, Paris, Éditions du Seuil, 2005 ; Denis Baron, La Chair mutante. Fabrique d’un posthumain, Paris, Éditions dis voir, 2008 ; Jean Baudrillard, L’Échange impossible, Paris, Galilée, 1999 ; Jean-Michel Besnier, Demain les posthumains. Le futur a-t-il encore besoin de nous ?, Paris, Hachette, Littératures Haute Tension », 2009 ; Bernard Edelman, Ni Chose ni personne. Le corps humain en question, Paris, Hermann éditeurs, Philosophie », 2009 ; Jérôme Goffette, Naissance de l’anthropotechnie, Paris, Vrin, 2006 ; Jürgen Habermas, L’Avenir de la nature humaine. Vers un eugénisme libéral ?, Paris, Gallimard, Nrf essais », 2002 ; Donna Haraway, Simians, Cyborgs and Women. The Reinvention of Nature, New York, Routledge, 1991 ; Michaël Hayat, Arts assistés par machine et art contemporain. Vers une nouvelle philosophie de l’art, Paris, L’Harmattan, 2002; Thierry Hoquet dir., Mutants », Critique, Tome LXII – n° 709-710, juin-juillet 2206 ; Marc Jimenez dir., La Création artistique face aux nouvelles technologies, Paris, Klincksiek, l’Université des arts », 2006 ; Céline Lafontaine, La Société postmortelle. La Mort, l’individu et le lien social à l’ère des technosciences, Paris, Éditions du Seuil, 2008 ; Dominique Lecourt, Humain, post-humain. La technique et la vie, Paris, PUF, 2003 ; Louise Poissant et Ernestine Daubner dir., Art et biotechnologies, Québec, PUQ, 2005 ; Susan Rémi, Les Utopies posthumaines. Contre-culture, cyberculture, culture du chaos, Sophia-Antipolis, Omniscience, 2005. [3] Tout un chapitre assez détaillé est consacré à cette performance dans le catalogue monographique du duo AOO, Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, CQFD, 2012, pp. 240-269. [4] Endosser […] 1-Mettre sur son dos – revêtir […] ; 2-Prendre ou accepter la responsabilité de –assumer, se charger de », Le Petit Robert, 2011. [5] Voir sur ces questions Anne Jeanblanc, dossier spécial L’homme autoréparable », Le Point, n° 883, août 1989 ; Atta Oloumi et Cristiane Holzey, dossier spécial Révolution médicale L’homme bionique arrive ! », Science et Vie, n° 927, décembre 1994 ; Le Monde, Hors-série L’Évolution. Quelle histoire ! », avril-mai 2009. [6] Jean-Yves Nau, La naissance annoncée des premiers clones humains », Le Monde, 25 mai 2002. [7] Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., p. 268. [8] Marion Laval-Jeantet, De l’incorporation du sens », Cahiers de recherche sociologique Université du Québec à Montréal, n° 50, L’art posthumain. L’identité humaine en débat », sous la direction de Magali Uhl, printemps 2011, p. 27. [9] Sur les liens avec les animaux, on pourrait citer presque tout le travail d’AOO, mais par rapport à l’expérience qui nous intéresse ici voir notamment les œuvres décrites dans les catalogues monographiques du duo Roadkill Coat avec un texte d’AOO, in Laval-Jeantet & Mangin, Art Orienté objet 1991-2002, op. cit., pp. 160-163 ; Le voyage en Iboga avec un texte d’AOO, in Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., pp. 34-49 ; et La Mazzera le lien, ça pèse trois tonnes, Habiter, l’extrême, être habité par l’extrême » avec un texte de Stéphane Dumas, ibid., pp. 183-188. [10] Si la plupart des éléments équins ont été évacués par l’organisme de l’artiste, il reste tout de même des marqueurs allergiques qui peuvent s’exprimer à tout moment. [11] Marion Laval-Jeantet, Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., pp. 263-264. [12] Marion Laval-Jeantet, De l’incorporation du sens », op. cit., p. 28. [13]Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., p. 267. [14] Georges Bataille, L’Expérience intérieure, Paris, Gallimard, Tel », 2004, p. 77. [15] Jean-Marie Brohm, Anthropologie de l’étrange. Énigmes, mystères, réalités insolites, Cabris, Sulliver, Essai », 2010, pp. 119-166. [16] Voir, entre autres, le laboratoire de recherche scientifico-artistique SymbioticA créé à l’Université de Perth en Australie par Oron Catts et Ionat Zurr, The Tissue Culture&Art project TC&A. [17] Jens Hauser, Gènes, génies, gênes », L’Art biotech’, Trézélan, Filigranes Éditions, 2003, p. 9. [18] Du point de vue de l’esthétique » nécessiterait un développement en soi qui n’est pas l’objet de cet article. Je me permets seulement de souligner qu’il y a expérience esthétique – expérience des sens – dans les œuvres d’AOO, c’est-à-dire qu’il y a toujours quelque chose à voir, qu’il y a des références à l’histoire de l’art et, surtout, qu’il y a poésie. [19] Marion Laval-Jeantet, Des artistes immergés dans des terrains menacés/menaçants », Veilleurs du monde 2. Art et environnement, Montreuil-Sous-Bois, Éditions CQFD et Centre Culturel Français Blaise-Cendars, 2009. [20] Voir Le voyage en Iboga, 2002-2003, in Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., pp. 34-51 ; voir aussi Tombée dans le Disulba ou le Lit des Visions 2012-2013, créé et montré dans le cadre de l’exposition Sous influences, arts plastiques et psychotropes, qui a eu lieu à la Maison Rouge à Paris du 15 février au 19 mai 2013 commissaire de l’exposition Antoine Perpère. [21] Plutôt que tout », entretien avec Art Orienté objet propos recueillis par Sofia Eliza Bouratsis, Plutôt que rien, Montreuil, Centre d’art de la Maison Populaire de Montreuil, 2011, p. 113. [22] Citation tirée du texte Obsolete body » qui figurait sur le site personnel officiel de Stelarc et qui au moment de l’écriture de ce texte n’y est plus. [23] Julia Reodica, Feel Me, Touch Me the hymNext Project », in sk-interfaces, Exploding Borders – Creating membranes in art, technology and society sous la direction de Jens Hauser, Liverpool, Liverpool University Press, 2008, p. 73. Il s’agit de ma propre traduction de l’anglais. [24] Cette dimension fondamentale de l’intégration de l’animal vivant dans la performance artistique est mise en évidence dans l’excellent numéro Animalités » de la revue Inter. Art Actuel, n° 113, hiver-printemps 2013, notamment dans l’article d’Helge Meyer, Les animaux dans la performance », pp. 6-11. [25] Marion Laval-Jeantet, De l’incorporation du sens », op. cit., p. 29. [26] Paul Ricœur, Soi-même comme un autre, Paris, Éditions du Seuil, Points essais », 1990, p. 14. [27] Voir Edmée Mottini-Coulon, Essai d’ontologie spécifiquement féminine, Paris, Vrin, 1978, qui conclut que le rapport à autrui féminin est spécifique parce que son être est, ontologiquement, être-pour autrui » p. 26. L’auteure part de l’expérience privilégiée de la maternité éprouvée dans sa première manifestation perçue, celle du fœtus “qui bouge” » p. 51. Elle analyse l’expérience féminine d’autrui en s’appuyant sur la conscience du cogito qui s’élargit du fait de l’édification d’un être » au plus profond de soi J’éprouve autrui “avec” moi et moi-même tout à la fois, dans une certitude vécue, puissante, symbiotique et peut-être sympsychique, à supposer la pensée de l’embryon déjà réelle bien qu’inconsciente, évidemment. Cette expérience d’intériorité élargissante m’apporte autrui, c’est-à-dire mon semblable et mon autre et mon différent, de l’intérieur de moi-même » p. 59. [28] Communication de l’artiste. [29] Marion Laval-Jeantet, De l’incorporation du sens », op. cit., p. 23. [30] Bruno Bettelheim, Les Blessures symboliques. Essai d’interprétation des rites d’initiation, Paris, Gallimard, Tel », 1977, p. 55. [31] Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., p. 261. [32] Voir notamment le projet Culture de peaux d’artistes réalisé par AOO en 1996 aux États-Unis. Ce projet met en évidence l’éthique des artistes qui consiste à ne se manipuler qu’eux-mêmes ». Pour ce faire ils ont intégré comme cobayes, par le biais d’un groupe antivivisection, un laboratoire de biotechnologie de pointe et ont ainsi réalisé la culture de leurs propres peaux comme objets d’art opératoires ». Lire à ce sujet le texte de Marion Laval-Jeantet, Les Cultures de peaux d’artistes d’Art Orienté objet », in L’Art biotech’, op. cit., pp. 56-62. [33] Il est désormais connu que pour toute culture biotechnologique, de peau ou de viande, il est nécessaire d’utiliser du sérum de veau fœtal, qui doit impérativement être prélevé sur les vaches qui sont en gestation au moment de l’abattage. Cruelle pratique dont fait état Élisabeth Abergel dans son article Animal in vitro ou la vie sans la mort » dans le présent numéro de Prétentaine. [34] Art Orienté Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., p. 248. [35] Georges Devereux, De l’angoisse à la méthode dans les sciences du comportement, Paris, Flammarion, 1980. [36] Voir les travaux de Louis-Vincent Thomas, en particulier Fantasmes au quotidien, Paris, Librairie des Méridiens, 1984 ; Anthropologie des obsessions, Paris, L’Harmattan, 1988, notamment le chapitre 3 L’animal et nos peurs ». [37] Herbert Marcuse, Éros et civilisation, Paris, Les Éditions de Minuit, Arguments », 1963, p. 132. [38] Jean-Marie Brohm, Les Principes de la dialectique, Paris, Les Éditions de la Passion, 2003, p. 18. [39] Voir Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux, Paris, Les Éditions de Minuit, 1980. [40] Emmanuel Levinas, De Dieu qui vient à l’idée, Paris, Vrin, 1992, p. 32. [41] Voir Victoria Ebin, Corps décorés, Paris, Chêne, 1979 ; Boris de Rachewiltz, Éros noir. Mœurs sexuelles de l’Afrique de la préhistoire à nos jours, Paris, Terrain Vague, 1993. [42] Chaque période historique invente ses formes corporelles, aussi bien dans le domaine artistique que dans l’ordre des représentations sociales, religieuses, politiques, etc. Voir Nadeije Laneyrie-Dagen, L’Invention du corps. La représentation de l’homme du Moyen Âge à la fin du XIX° siècle, Paris, Flammarion, Histoire », 2006. [43] Gilles Deleuze et Claire Parnet, Dialogues, Paris, Flammarion, Champs », 1996, p. 9. [44] Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux, op. cit., p. 285. [45] Intervention de l’artiste lors de la journée L’humain débordé. Incorporations » qui a eu lieu à Paris au Palais de Tokyo le 17 juin 2013 [47] Vladimir Jankélévitch, Henri Bergson, Paris, PUF, Quadrige-Grands textes », 2011, p. 7.
Lestermes ou expressions du « monde du cheval » dans la littérature et/ou passés dans le langage courant Je ne me sens pas dans mon assiette Un vieux cheval de retour Pren
C'est la Saint Valentin les cavaliers ont aussi le droit de célébrer le lien affectif qui existe entre eux et leurs équidés. Seaver vous propose de réfléchir à la relation que vous entretenez avec votre cheval et vous donne des exercices pour travailler sur son renforcement. En fin d'article, c'est l'interview de Philippe Richard, enseignant et spécialiste de l'équitation éthologique que vous retrouverez, pour ainsi mieux appréhender cette notion de lien entre le cavalier et le cheval. 1- Le cheval et le cavalier, une relation de couple intemporelle. Depuis la préhistoire, l'Homme et les chevaux interagissent. Lorsqu'il a découvert la potentialité du cheval, une véritable interdépendance avec ce dernier s’est créée. Il a permis à l'Homme de se déplacer, travailler dans les champs pour mieux se nourrir, faire la guerre et rayonner. Il a pendant des siècles amélioré le confort de nos sociétés et participé à son développement. Désormais, ce superbe animal est destiné au sport et au loisir. Ce changement de perception s’accompagne de nouvelles notions clés le bien-être, la santé, l’amour du cheval ou encore la performance. Seaver a répondu à ces besoins en créant ses outils de suivi pour la santé et la performance du cheval. Le cheval est devenu l'ami des cavaliers, le miroir de qui nous sommes et un compagnon à qui on ne peut pas mentir. Le terme de "couple" décrit parfaitement cette relation de partage, d'affection et de confiance établie au sein de ce duo. 2- Former un couple, l'expression d'une connexion cheval/propriétaire partagée. Former un couple avec votre cheval signifie qu'une connexion est observable entre vous, aussi bien à pieds qu'à cheval. Cela suggère qu'il existe une complicité, un plaisir partagé d'être ensemble et que vous avez vos propres habitudes. Si l'on parle de connexion ou couple, 3 notions clés sont fondamentales la confiance, le respect, le partage. Au-delà de décrire l'harmonie d'un duo, cette expression suggère aussi une contribution à part égale, un partage mutuel. Il est donc important d'appréhender le cheval comme ce qu'il est et de ne pas négliger sa contribution à votre couple. Un cheval est un être vivant. Il a des besoins propres, des instincts plus ou moins forts, des humeurs différentes et une personnalité unique. Certains chevaux sont plus sensibles ou ressentent plus le besoin d'affection et d'amitié que d'autres. Appréhendez-le comme un être qui n'est pas fondamentalement mauvais, ne le punissez pas injustement. Cependant, assurez-vous qu'il vous respecte. Respectez le cheval en l'acceptant pour ce qu'il est avec ses défauts, ses qualités et ses besoins. Votre équitation n'en sera que meilleure. 3- Nos conseils pour créer une connexion entre votre cheval et vous. Voici nos conseils pour améliorer ou entretenir une relation d'affection et de confiance avec votre cheval. À pied Prenez le temps de bien panser votre cheval et de vous en occuper, Observez-le ! Vous apprendrez ainsi à mieux le connaitre et le comprendre, Utilisez les exercices de désensibilisation ils sont la clef d’une relation de confiance. À cheval Écoutez votre cheval et concentrez-vous sur votre ressenti, Apprenez à maitriser vos émotions négatives, votre cheval les ressentira, Soyez juste dans la charge de travail demandée et dans la façon dont vous le demandez, Alternez les sollicitations plus intenses avec des temps de relâchement, Rendez le travail agréable pour votre cheval. Établissez vos objectifs en fonction de votre monture, Travaillez sur votre position, elle peut perturber les demandes et diminuer le confort de votre cheval, Variez les sorties, partez en balade pour veiller au moral de votre cheval. 4- Les signes qui montrent que votre cheval a confiance en vous et vous affectionne. Comme chaque personne, chaque cheval a une personnalité différente. Certains vont être très proches de l’Homme, curieux, câlins », alors que d’autres chevaux le seront moins. Cela n’est qu’une question de personnalité. Un cheval réclamant peu de caresses peut vous aimer tout autant qu’un cheval pot de colle ». Il utilisera un langage différent pour vous montrer son affection et son respect. Le langage corporel Chez le cheval, la communication passe en grande majorité par le langage corporel. Au lieu d’être en attente de signes d’affection humains », prenez le temps d’observer son comportement envers vous. Cette fois, en langage cheval. Le cheval est un animal grégaire. C’est-à-dire qu’il vit naturellement en groupe. Un cheval a naturellement besoin de liens et d’échanges sociaux avec ses congénères. Le notion de dominance Dans le milieu naturel, ou même en pâture, les chevaux entre eux établissent avant tout une relation de dominance. Selon leur âge et personnalité, chacun d’entre eux aura un rôle bien défini dans le groupe. Il est assez facile de déterminer chacun de ces statuts sociaux » chez les chevaux en observant leurs comportements avec leurs congénères. Lors de vos observations, vous pourrez remarquer que des gestes d’affection de type gratouilles » existe en troupeau aussi. Mais un lien entre les chevaux doit d’abord être créé, un lien de confiance qui doit aussi se créer avec l’être humain. Un lien entre cheval et humain À force de passer du temps avec votre cheval, vous apprendrez à vivre ensemble. Selon l'ICFE, "le cheval peut reconnaître les êtres humains qu’il connait, autant visuellement même sur des photos qu’au son de leur voix." En effet, les chevaux ont une bonne mémoire et ne se comporteront pas de la même manière avec tous les cavaliers qu’ils rencontrent. Le plus grand signe d’affection que peut vous donner un cheval est sa confiance. Vous le remarquerez à son attitude détendue et calme. Le cheval exprimera son bien-être, ce sentiment de sécurité, en vous suivant en liberté, tête basse et les oreilles relâchées. 5- Le mot du pro avec Philippe Richard, spécialiste de l'éthologie. Philippe Richard est un enseignant d’équitation classique, un cavalier de concours cso, complet, attelage qui appuie aujourd’hui ses enseignements sur des notions d’éthologie. Après avoir appris l’équitation classique, l’obtention de son monitorat et de son instructorat, Philippe Richard devient Champion de France des enseignants en 2006. En tant que cavalier de concours, il s’est beaucoup concentré sur la recherche de performance, comme tout athlète, mais parfois jusqu’à en oublier le fondement même d’une bonne relation entre un cavalier et son cheval. La relation avec ses chevaux s’éloignait de plus en plus de celle à laquelle il aspirait au départ, mise de côté par une grande exigence autant envers lui-même qu’envers ses chevaux. Cela l’a amené à ne plus se reconnaitre dans son métier et en sa qualité d’homme de cheval. À partir de ce moment-là, il a voulu changer son équitation et voir les choses différemment en se rapprochant et se formant à l’éthologie, auprès notamment de Andy Booth. Alors imprégné des savoirs basés sur le Horsemanship, son rapport à la compétition et à l’enseignement a totalement changé. Aujourd’hui, ses priorités sont l’intégrité physique mentale et émotionnelle du cheval. Souvent, on m’appelle parce qu’il y a une difficulté dans la relation entre un propriétaire et son cheval, pour que je puisse les aider à améliorer la connexion qu’il y a entre eux. »- 🔗 Selon vous, quels sont les fondements d’une bonne relation entre un cheval et son cavalier ? Les fondements d’une bonne relation, c’est un juste équilibre entre le respect et la confiance qu’il y a entre le cavalier et son cheval, mais aussi la réciprocité de cet équilibre. D’abord, le cavalier doit être capable de faire confiance à son cheval et le cheval doit pouvoir avoir confiance en son cavalier. Le second point c’est le respect. Moi, en tant que cavalier je dois respecter mon cheval d’un point de vue physique, mental et émotionnel. En retour, le cheval doit respecter ce que je suis, ce qui implique de respecter mon espace personnel dans un premier temps et aussi les consignes que je vais lui demander, en tant que partenaire. À mon sens, avec un cheval, on peut avoir une relation de partenaire ou une relation d’esclave ». On parle de bonne relation lorsque l’on se considère réciproquement partenaire avec le cheval, d’égal à égal. Moi en tant qu’humain, je dois prendre en compte ses besoins ou ses peurs. Lui, doit respecter mon intégrité physique, ne pas me bousculer, taper ou mordre par exemple. Autrement, si le cheval a peur de moi, il n’y a pas non plus de bonne relation. La base d’une bonne relation est la balance entre le respect et la confiance. Un excès de confiance de la part du cheval peut l’amener à devenir irrespectueux. Il faut trouver le parfait équilibre entre ces deux notions. 🔗 Est-il possible qu’un couple cheval-cavalier ne fonctionne pas par manque de compatibilité ? Bien sûr, c’est pareil, en reprenant les mêmes fondements, s’il y a un excès de respect ou de confiance du cheval par exemple. Comme nous l’avons dit, en cas d’excès de confiance du cheval, cela peut générer un manque de respect et à l’inverse, un excès de respect peut amener un cheval à rester tellement en retrait qu’il peut me craindre ou me fuir. Du point de vue du cavalier, il peut générer trop d’énergie ou au contraire pas assez d’énergie. S’il en dégage trop il va induire un respect excessif. A l’inverse, si le cavalier se place lui-même en retrait, ou n’ose pas, le cheval va progressivement prendre un excès de confiance. Il y aura donc incompatibilité. Il faudra alors rééquilibrer cela. De mon point de vue, cette incompatibilité n’est pas irréversible, dans le sens où si le cavalier travaille sur lui-même, il pourra changer les choses. Le cavalier doit s’adapter au cheval. C’est le fondement même de l’équitation. Je choisi d’être un cavalier, je choisi d’entrer en communication avec le cheval, c’est à moi d’apprendre à ajuster mon comportement et de chercher ce qui ne va pas et de changer les choses. 🔗 Face à des difficultés à établir une connexion, quels conseils pouvez-vous nous donner ? Concrètement dans ce cas, le mieux est de commencer par établir une connexion saine par le travail en liberté dans un rond de longe. C’est ce qui permet le mieux au cheval d’exprimer ce qu’il a à exprimer peur, crainte, irrespect par la fuite par exemple. Ainsi, moi je ne vais pas empêcher ça, mais je vais chercher à contrôler ça. Le cheval qui ne cherche pas à avoir une connexion, qui aura le regard vers l’extérieur du rond et pas dans ma direction, m’indique à ce moment-là qu’il ne veut pas entrer en communication avec moi qui suis au milieu du rond. Je vais chercher son attention, sa confiance et son respect en lui demandant du mouvement. Petit à petit, le cheval entre en communication avec moi. Quand j’arrive à faire en sorte que le cheval tourne son oreille intérieure dans ma direction, c’est un premier pas. Je demande au cheval de tourner dans le rond, et au moment où le cheval manifeste le moindre intérêt à mon égard, je relâche la pression en m’éloignant, en reculant mes pieds et en prenant une posture d'énergie basse qui va apporter du confort au cheval. Ainsi, je me retrouverai presque face au cheval étant proche de la piste, et il aura deux possibilités. S’il s’arrête, me fait face et me regarde, c’est la bonne réponse. Si non, il est susceptible de fuir, faire demi-tour et changer de main et dans ce cas-là on remet le cheval en mouvement. C’est comme cela qu’on établit une relation. Au fil du temps, le cheval laissera l’humain l’approcher, l’équiper et l’entrainer. Le fait de mettre le cheval en mouvement, prendre le contrôle de ses pieds » induit pour le cheval un comportement de leader, comme il pourrait rencontrer avec d’autres chevaux. 🔗 Qu'est-ce que cela induit pour le cheval de "prendre le contrôle de ses pieds" ? Dans un troupeau, il y a toujours un leader, qui par sa présence va éloigner les autres ou même lancer la fuite du troupeau en cas de danger. Tout en conservant l’équilibre entre respect et de confiance, il faut lors de la connexion avec son cheval prendre la place de leader. Le fait de prendre le contrôle de ses pieds, comme un cheval dominant ferait en milieu naturel, me permettra de guider le cheval sans le contraindre. 🔗 Vous semblez être attaché à la notion de leader, pouvez-vous nous en parlez un peu plus ? Si on veut une bonne relation avec le cheval on doit être le leader, autant à pied que monté, pour pouvoir le guider dans un parcours d’obstacle ou dans une reprise de dressage par exemple, mais aussi pour que le cheval se sente rassuré et en sécurité. La sécurité est un point très important pour le bien-être du cheval. En effet, tout en sachant que nous ne sommes pas un cheval, il sera rassuré de retrouver la hiérarchie qu’il peut trouver dans son environnement naturel là ou tout troupeau a besoin d’un leader, pour prévenir le groupe d’un danger par exemple, ou apporter du confort. Attention, le fait qu’il y ait un leader n’implique pas qu’il y ait un maître et un esclave. Un leader c’est simplement un individu qui propose, si le cheval est en bonne condition physique mentale et émotionnelle, de faire un exercice tout en respectant son intégrité. 🔗 Selon vous, est-ce qu’un cheval peut manifester de l’affection ou ressentir de l’amour envers son cavalier ? Si oui, comment peut-on l’observer ? Je ne sais pas si on peut parler d’amour au sens ou nous l’entendons en tant qu’humain. Je pense qu’ils n’ont pas la même notion que nous concernant les émotions même s’ils en ont. En revanche, je suis convaincu que certains chevaux aiment être avec d’autres chevaux et ont des affinités plus fortes avec certains membres du groupe. Si un copain » quitte le pré puis revient, un cheval peut par son attitude ou par la voix exprimer la joie de retrouver son compagnon cheval. Il m’est arrivé de voir certains chevaux avoir ce même comportement envers un humain dans le cadre d’une relation solide vraiment basée sur la confiance et le respect. Donc oui, on peut créer une vraie relation complice entre le cavalier et son cheval. Pour mieux comprendre la relation que nous avons avec nos chevaux, le mieux est de les observer se comporter avec d’autres congénères, qu’ils apprécient ou non, et comparer le comportement que le cheval a envers eux et le comportement qu’il a envers nous. En effet, certains chevaux, comme les humains d’ailleurs, sont plus expressifs ou extravertis que d’autres. Ils ne montreront pas tous leurs sentiments et leurs émotions de ma même manière. Le meilleur conseil que je puisse donner à un cavalier est posez-vous des questions, prenez le temps de chercher d’où provient le déséquilibre s’il y en a un et comment vous pouvez changer votre comportement pour arriver à une parfaite balance entre confiance et respect, qui sont vraiment les piliers d’une bonne relation entre cheval et cavalier. Une réelle connexion requiert une grande humilité venant du cavalier. En savoir plus Merci à Philippe Richard de nous avoir accordé cette interview pleine d'apprentissages sur cette connexion cavalier-cheval si précieuse. Si vous souhaitez être aidé dans sa construction, sachez qu'il se déplace dans toute la France pour donner des stages. Pour consulter son site internet et retrouver plus d'infos cliquez ici. Pour le contacter equicompetition86 / 06 16 54 02 25 6- Notre exercice pour améliorer votre complicité et faire plaisir à votre cheval. Parelli le jeu de l’amitié Nous le savons tous, le cheval est un être craintif. Pour eux, tous les éléments extérieurs à leur environnement peuvent être une menace et leur première réponse la fuite. L’objectif de cet exercice est d’abord d’affirmer la relation de confiance que vous partagez avec votre cheval. Le travail à pied est une bonne manière de varier les séances et donc de veiller au moral de votre monture. Aussi, il ne faut pas oublier que l’éducation du cheval n’est jamais terminée. Ainsi, pour veiller à votre sécurité et celle du cheval, il est important de lui faire comprendre que les équipements avec lesquels vous travaillez ou les parapluies et autres sacs plastiques, ne sont pas une menace pour lui. Ce jeu peut être pratiqué à plusieurs niveaux Niveau 1 confirmer la confiance que vous accorde votre cheval. Dans cette première étape, on cherche à vérifier que votre compagnon se laisse manipuler sans crainte et sans agressivité. Simplement équipé d’un licol et d’une longe, caressez votre cheval. Commencez par des zones confortables puis cherchez à passer votre main dans ses oreilles, chatouillez son garrot, son ventre et tentez de soulever la queue. Toutes ces étapes sont à franchir tranquillement. Il ne faut pas que votre cheval cherche à fuir ou se défendre. Conseil n’insistez-pas si votre cheval vous laisse toucher ses oreilles par exemple, même quelques secondes enlevez votre main pour ne pas le brusquer. Progressivement, il vous laissera le gratouiller plus longtemps. Et surtout, on n’oublie pas la récompense. Niveau 2 Une fois le niveau 1 acquis, vous pouvez procéder de la même manière mais avec du matériel. Un stick ou une cravache par exemple. Commencez par le toucher gentiment avec le matériel au niveau de son épaule et progressivement baladez-vous sur son dos, ses membres, sous le ventre pour finir aux oreilles. Ici, il s’agit de différencier l’objet de l’ordre. Votre cheval doit rester calme et détendu, ne pas s’effrayer ou devenir agressif. Une fois la méthode acquise avec du matériel connu, répétez l’expérience avec un parapluie ouvert par exemple, ou un sac poubelle. Niveau 3 Le cheval accepte le contact physique. Maintenant, on cherche l’immobilité dans le mouvement ! On s’explique le cheval vous laisse maintenant le manipuler et gratouiller partout sans crainte. C’est très bien ! Maintenant, à pied ou à cheval, nous pouvons être amené à réagir vite et faire des gestes brusques, ça arrive. C’est pour cela qu’il faut habituer votre cheval et lui faire comprendre que vous aussi, vous êtes un être vivant. L’objectif ici est de sauter à côté de votre cheval, faire des grands gestes avec les bras ou vos jambes à coté de votre cheval sans qu’il s’en inquiète. Commencez par simplement, à coté de lui, lever le bras en l’air et le redescendre. Votre cheval doit rester calme, ne pas fuir ou lever brusquement la tête. Une fois cette étape acquise, vous pouvez balancer le bras à coté de lui, puis au-dessus de son encolure ou sous son ventre. On cherche l’immobilité dans le mouvement. Une fois ces étapes acquises, vous pouvez imaginer plusieurs situations et varier les exercices ! Niveau 4 L’immobilité dans le mouvement… d’un élément effrayant / bruyant. Cet ultime niveau ressemble beaucoup au niveau 3. Ici, on ne vous invite pas à agiter vos mains mais du matériel, comme un parapluie. On reprend le matériel utilisé en étape 2 et on monte d’un cran. Le contact du parapluie est accepté. Maintenant, on cherche du calme et un cheval détendu lorsque le parapluie s’ouvre à coté de lui on évite les parapluies qui s’ouvrent très brusquement, on commence en douceur. Vous pouvez varier l’exercice. Faîtes flotter en drapeau un sac plastique au dessus de lui, ou agitez votre téléphone avec de la musique par exemple. Conseil le but n’est pas de piéger ou de surprendre le cheval. On prend soin de le prévenir du mouvement, on capte son attention pendant l’exercice. Nous espérons que cet article vous a plu. Pour ne rien manquer de notre actualité, suivez-nous sur nos réseaux sociaux Instagram, Facebook, YouTube et LinkedIn. Ne manquez pas de partager votre expérience en commentaire ou sur nos réseaux ! Psst... Nous avons une offre Valentine's Week jusqu'au 19 février. N'hésitez pas à visiter notre site internet pour la découvrir. À bientôt sur le blog Seaver.
1Faits divers. À Toulouse, il voulait prendre le train avec des armes, une cagoule et un coran : ce que l'on sait de l'enquête 2 Accident de chasse mortel dans le Lot. VIDEO.
Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la réponse à cette étape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Objet que l’on franchit à cheval. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nécessitent une bonne connaissance générale des thèmes politique, littérature, mathématiques, sciences, histoire et diverses autres catégories de culture générale. Nous avons trouvé les réponses à ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficulté. Si vous cherchez des réponses, alors vous êtes dans le bon sujet. Le jeu est divisé en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposée dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez également consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross OBSTACLE Nous pouvons maintenant procéder avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Sous l’océan Groupe 39 Grille 4. Si vous avez une remarque alors n’hésitez pas à laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous êtes entrain de résoudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionné plus haut pour retrouver la liste complète des définitions à trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'énigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayés. This div height required for enabling the sticky sidebar
Eneffet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Objet que l’on franchit à cheval. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Survol en drone du lodge n° 14. À la saison des pluies, la rivière gonfle et le rocher au premier plan crée une cascade. Vue imprenable. © Guillaume Soularue Au cœur de la jungle, dans les montagnes des Cardamomes, le Shinta Mani Wild a vu le jour pour sauvegarder un territoire de 160 hectares du déboisement et de la chasse sauvage. Son raffinement lui a permis d’entrer, dès son ouverture, en 2018, dans la liste des établissements d’exception. Ce n’est pas un lodge où l’on vient pour prendre un verre en fin de journée, comme dans un bar de grand hôtel. Pour cela, il faudrait déjà franchir la barrière à l’entrée de la réserve où un garde armé n’autorise le passage qu’aux clients dûment inscrits au Shinta Mani aussi Shinta Mani Wild, le restaurant où le chef est aussi botaniste La suite après cette publicité Et, trente minutes d’un chemin cabossé plus tard, les dames en talons aiguilles et messieurs en costume seraient alors bien embarrassés face à la structure métallique de 7 étages qui conduit au-dessus de la canopée. Car c’est par là que l’on accède à ce lodge encore dissimulé dans une jungle touffue. La suite après cette publicité Le départ de la tyrolienne pour arriver par les airs jusqu’à la réception © Guillaume Soularue Ce que l’on voit, en revanche, c’est une tyrolienne de 400 mètres de long dont l’extrémité se perd à travers les arbres. C’est ainsi que l’on arrive au Shinta Mani Wild il existe un autre moyen, bien plus long, d’y accéder, par une piste, avec ses bagages, en survolant la forêt d’où se fait entendre le bruissement sourd d’une cascade. Elle apparaît au moment où l’on franchit son flot bouillonnant et qu’on distingue enfin, à quelques mètres sur l’autre rive, la réception du lodge. D’abord, une vaste plateforme en bois pour se réceptionner… aussi Série d'été, les écolodges 1. Namibie une retraite confidentielle au cœur de l’Afrique La suite après cette publicité La suite après cette publicité Puis l’on découvre un univers qui tient davantage du cabinet de curiosités que de l’établissement hôtelier. Un cheval de bois échappé d’un manège surplombe le bar, des canapés anglais entourent une kyrielle d’objets venus d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’on ne sait où… Un escalier conduit vers la salle du restaurant en surplomb, immense, depuis laquelle on se retourne pour la première fois vers le paysage qui nous entoure. En contrebas, la rivière Tmor Rung gronde de ce que la saison des pluies a déversé dans son lit, blottie au creux de montagnes forestières impénétrables. Bill Bensley, le créateur du lieu, a bâti sa réputation de designer d’intérieur en composant des décorations sur le thème du voyage oriental. Ici la chambre du lodge n° 14. © Guillaume Soularue Dans les années 2000, les montagnes des Cardamomes cambodgiennes sont le théâtre de toutes sortes de trafics extraction minière illégale, chasses sauvages, déforestation…. Quand une vente aux enchères gouvernementale d’un lot de 400 hectares est proposée, Bill Bensley, un architecte d’intérieur basé à Bangkok, et un homme d’affaires cambodgien décident de s’associer pour le transformer en sanctuaire viable. D’où l’idée d’établir un écolodge, complété par un programme de conservation, et la construction d’une école pour préparer les habitants – qui vivaient alors du braconnage – aux métiers de l’hôtellerie. Comme Lucky, notre malicieux butler, remarquablement formé et qui s’occupe de tout. Ce qui se révèle indispensable dans cet environnement où simplement rejoindre sa chambre» peut donner l’occasion de se perdre. L’espace salle de bains, derrière le lit, propose une vraie douche avec de l’eau de pluie récupérée. Et chauffée… © Guillaume Soularue C’est un milieu réellement sauvage », où d’ailleurs les enfants de moins de 10 ans ne sont pas admis. Réparties sur 1 kilomètre à travers la forêt, les 15 chambres-tentes-campements sont installées le long de la rivière, totalement isolées les unes des autres. Une vaste terrasse avec un coin canapé, une table de repas et une baignoire sabot offrent déjà une merveilleuse image de livre d’aventure. Des numéros des années 1960 de National Geographic » et un maxi-bar » avec nécessaire à cocktail suggèrent de longues séances de farniente, bercé par le bruit de l’eau qui s’écoule. Mais ce n’est rien à côté de la chambre que l’on découvre comme un enfant émerveillé. À l’intérieur, c’est une sorte d’inventaire à la Prévert d’anciennes malles de voyage, un vieux transistor, un téléphone en Bakélite, des cafetières en cuivre et une bibliothèque constituée d’ouvrages improbables en reliures de cuir. Un immense lit a été surélevé afin de mieux admirer la rivière en contrebas. Même les plus fortunés explorateurs du XIXe siècle n’auraient pu imaginer un tel décor, mariant avec autant de charme l’authenticité et le confort d’un séjour au milieu de la jungle. L’immense salle de restaurant à la déco bigarrée s’ouvre à 180 degrés sur la jungle. C’est ici que l’on prend les trois repas. © Guillaume Soularue L’objectif premier du Shinta Mani Wild est d’offrir une expérience probablement unique au monde mais, surtout, de générer des profits pour entretenir ce sanctuaire où vivent 54 espèces inscrites sur la liste rouge de l’UICN Union internationale pour la conservation de la nature. Et financer, par exemple, les huit gardes-forestiers qui patrouillent quotidiennement dans la réserve afin de décourager les braconniers. Une activité que l’on peut partager avec eux on apprend ainsi à repérer les pièges posés par les irréductibles qui ne renoncent pas à chasser. La civette notamment, dont les excréments renfermant des graines de caféier sont très recherchés, car produisant le café le plus cher du monde de 200 à 400 euros le kilo! Moins cher toutefois qu’une nuit au Shinta Mani Wild, mais la conservation d’un tel décor naturel est à ce prix. Le bar, proche de la réception, est aménagé comme une sorte de refuge colonial où l’on peut siroter un cocktail en fin de journée © Guillaume Soularue À partir de 2 000 euros la nuit.
Tarif2022 : 930 € (7 jours, 6 nuits, 5 jours à cheval) Dates 2022 : 01-07 Mai ; 12-18 Juin. Ce tarif comprend : *la location du cheval et l’accompagnement. *le suivi de vos bagages. *repas du soir en gîte ou en auberge, petit-déjeuner, pique-nique à midi. *les nuitées en gîte, auberge, hébergements insolites à la ferme équestre.
Table des matières1 Quel est le cheval qui saute le plus haut?2 Quelle hauteur peut sauter un cheval?3 Comment prolonger la pension de votre cheval?4 Quelle est la taille moyenne d’un cheval? Huaso Huaso 1933 – 24 août 1961 , était un cheval de saut d’obstacles chilien pur sang connu pour détenir depuis 1949 le record du monde de saut en hauteur associé au cavalier chilien Alberto Larraguibel. Quelle est le record du monde de CSO? Le cavalier Britannique Robert Whitaker vient de franchir un mur de 2,12 m … sans selle ! Le cavalier de 27 ans, en monte à cru sur Waterstone, a franchi ce week-end à Stockholm, dans une épreuve de puissance, un mur de 2,12 m. C’est un record officieux. Quelle hauteur peut sauter un cheval? Pour un amateur élite professionnel 2, les chevaux doivent sauter un obstacle haut de 1,10 à 1,15 m. En revanche, dans la division poney, les poneys E1 et élite doivent sauter au maximum 90 cm de hauteur. Quelle hauteur sautait jappeloup? Des barres à 1,70 m de hauteur ne lui faisaient pas peur, lui qui ne mesurait qu’un 1,58 m ! Immense de courage, n’écoutant que son cœur et son cavalier, Jappeloup de Luze gagne les Jeux Olympiques de saut d’obstacles à Séoul en 1988. Bien sûr, tous vos chevaux ne sont pas obligés d’être dans le même centre équestre. Et vous pouvez changer de centre autant de fois que vous le souhaitez. Vous pourrez prolonger la pension à l’aide du bouton se trouvant à côté de la date de fin de pension sur la fiche de votre cheval. Pourquoi le cheval a été pris dans la cavalerie? Le cheval a été pris dans une académie de cavalerie de l’armée, dans la ville de Quillota et a été confié au capitaine Alberto Larraguibel pour sa formation. C’est à cette époque qu’il fut appelé Huaso. Quelle est la taille moyenne d’un cheval? C’est un cheval de taille moyenne environ 1,60 m.. Il a le cou musclé et arqué, le garrot saillant et un arrière-train très puissant et musclé. Quelle est la durée du vieillissement de votre cheval? A la différence des points de vieillissement, ces objets doivent être attribués à un cheval en particulier. A partir de 25 ans, votre cheval vieillit sa santé et ses compétences s’amenuisent. Si vous vous occupez bien de lui, il peut vivre jusqu’à 35 ans maximum. Navigation de l’article
Nousavons parié que vous étiez avec un niveau difficile dans le jeu CodyCross, n’est-ce pas, ne vous inquiétez pas, ça va, le jeu est difficile et difficile, tant de gens ont besoin d’aide. Notre site Web est le meilleur qui vous offre CodyCross Objet que l’on franchit à cheval réponses et quelques informations supplémentaires comme des solutions et des astuces. En plus de “ Le cheval est un compatriote calme et confiant des contrées sauvages de Minecraft. Trouvés en troupeaux de deux à six, ils errent dans les plaines et les biomes de la savane, broutant l'herbe et remuant leurs queues. Mais cette vie est légère, sans intérêt, et le cheval fier est une créature digne d'une bien plus grande aventure. „ — Emily Richardson[1] Les chevaux nom anglais horses sont des créatures passives et apprivoisables. Ils existent cinq sous variantes les chevaux, les ânes, les mules, les chevaux-squelettes et les chevaux-zombies. Apparition[] Contrairement à la plupart des créatures, les chevaux peuvent seulement apparaître dans deux biomes les plaines et la savane. C'est pour cette raison qu'ils semblent plus rares que les autres créatures bien que dans les plaines ou la savane, ils apparaissent tout aussi régulièrement que les autres. Les chevaux apparaissent en groupes de 2 à 6 individus quelle que soit la difficulté. Les chevaux et les ânes apparaissent naturellement contrairement aux mules. Les mules peuvent apparaître en survie et créatif suite à l'accouplement d'un cheval et d'un âne tout deux nourris par une carotte dorée. Comme la plupart des créatures, les chevaux, les ânes et les mules peuvent être générés en mode créatif par le joueur à l'aide d'un œuf. La couleur de l’animal généré est totalement aléatoire et il ne peut pas être contrôlé sans être apprivoisé. Apparence[] Cheval Âne Âne bâté Mule Mule bâtée Cheval-squelette Cheval-squelette sellé Bébé cheval-squelette Cheval-zombie Cheval-zombie sellé Bébé cheval-zombie Il existe actuellement cinq variantes de chevaux mais seules trois d'entre elles apparaissent naturellement sur la carte les chevaux y compris les poulains, les ânes et les chevaux-squelettes. Chevaux[] Les 35 combinaisons de couleurs possibles. Les chevaux normaux ont tous le même gabarit, mais ne sont pas forcément de la même couleur. La robe des chevaux est générée en deux étapes premièrement, la couleur de base. Le cheval en possédera une sur les 7 existantes blanc, gris pommelé, bai, bai brun, alezan, isabelle et noir. L'animal possédera ensuite une marque sur les 5 possibles aucune marque, flocons de neige taches blanches, pie grandes tâches blanches, balzane marques blanches au bas des jambes ou avec le dos noir. Cela rend possible 35 combinaisons, en tenant compte de toutes les couleurs de base et des marques. Ânes[] Page en correspondance Âne Mules[] La mule, issue de l'accouplement d'un cheval et d'un âne, est plus proche de la taille d'un cheval normal. Cependant, ses oreilles, sa robe, et sa crinière sont comme celles de l'âne, mais la robe de la mule est plus sombre et de couleur marron tirant sur le rouge. La mule peut aussi être équipée d'un coffre, mais ne peut pas être équipée d'une armure. Comme dans la réalité, elle ne peut pas se reproduire. L'avantage par rapport à un âne est que la vitesse de la mule peut être plus élevée en fonction des stats du cheval utilisé pour l'accouplement. Chevaux-squelettes[] Les chevaux-squelettes sont des créatures à l'apparence squelettique. Des chevaux-squelettes peuvent apparaître naturellement lors d'orages mais ces derniers ont des caractéristiques spéciales, étant par exemple automatiquement apprivoisés voir la section correspondante. Ils peuvent aussi être invoqués à l'aide de la commande /summon minecraftskeleton_horse[Version Java uniquement] ajouter {Tame1b} pour les obtenir directement apprivoisés ou générés grâce à un œuf d'apparition, mais ne pourront pas être nourris, ni apprivoisés manuellement. Chevaux-zombies[] Les chevaux-zombies sont des créatures à la peau verte avec des yeux noirs. Ils sont réservés aux créateurs de cartes.[2] Ils peuvent être invoqués à l'aide de la commande /summon minecraftzombie_horse ou générés grâce à un œuf d'apparition 20 % de chances qu'ils soient bébés, mais n'apparaissent pas à l'état naturel. Les chevaux-zombies ne peuvent pas être nourris ni apprivoisés, mais peuvent être sellés et montés par le joueur en les invoquant avec la commande /summon minecraftzombie_horse ~ ~ ~ {Tame1b}[Version Java uniquement]. Les chevaux-zombies sont considérés comme des créatures morts-vivantes » par le jeu, bien qu'ils soient passifs. Ainsi, l'enchantement Châtiment les affecte, les potions de soin les blessent et celles de dégâts les soignent. En revanche, ils ne brûlent pas au contact du soleil, contrairement aux zombies ordinaires et à l'instar des chevaux-squelettes. Utilisation[] Les chevaux peuvent être utilisés comme moyen de transport sachant qu'ils sont relativement rapides. Ils peuvent aussi être utilisés pour grimper des collines étant donné qu'ils sautent très haut et qu'ils peuvent grimper sur les blocs comme les joueurs sur les demi-blocs. Les ânes et les mules peuvent être équipés d'un coffre et utilisés comme bêtes de somme. Les chevaux sont difficiles à utiliser dans la jungle et ne sont pas chevauchables dans l'eau profonde 2 blocs de profondeur maximum. Interface[] Tous les chevaux, y compris les ânes et les mules, possèdent une interface graphique permettant d'interagir avec eux placer une selle par exemple. Selon qu'il s'agit d'un cheval, d'un âne ou d'une mule, il y aura un ou deux emplacements à gauche un pour la selle et un pour l'armure s'il s'agit d'un cheval, les ânes/mules ne pouvant pas porter d'armure. Les ânes et les mules bâtées avec un coffre possèdent également un inventaire à droite qui contient 15 emplacements. L'interface est accessible en s'accroupissant et en faisant un clic-droit sur l'animal ; en montant dessus et en appuyant par la suite sur la touche pour ouvrir l'inventaire, par défaut la touche E ; en faisant clic-droit avec une selle ou une armure. Conduite[] Le cheval apprivoisé et monté, tout comme le joueur, peut se déplacer latéralement vers la gauche ou la droite, et avancer ou reculer grâce aux touches directionnelles par exemple Q / D et Z / S Lors de la conduite d'un cheval, les barres de faim et d'oxygène sont remplacées par la vie du cheval en mode survie et aventure. La texture des cœurs utilisée par le cheval est légèrement différente de celle utilisée par le joueur. La barre d'expérience est remplacée par une barre avec un indicateur de saut. La barre de vie du cheval La barre de saut Le cheval peut sauter, il suffit d'appuyer sur la touche correspondante par défaut ESPACE mais il faut savoir que l'animal ne sautera que lorsque la touche sera relâchée. La hauteur maximale de saut, atteinte lorsque la barre de saut est complètement chargée, dépend du cheval chevauché la hauteur de saut varie entre 1 et 5,29 blocs. Les chevaux, ânes et mules sautent automatiquement par-dessus les obstacles faisant un bloc de hauteur. La vitesse de déplacement du cheval varie quant à elle entre 4,8375 blocs/seconde et 14,5125 blocs/seconde comparé à la vitesse de marche du joueur d'environ 4,3 blocs/seconde. Un cheval va logiquement plus vite et saute plus haut qu'un âne. Environ 68 % des chevaux sont capables d'aller plus vite qu'un wagonnet. Un cheval rapide peut être combiné avec des potions de rapidité et le Nether pour en faire le moyen de transport le plus pratique et rapide pour voyager dans Minecraft. La vitesse d'un cheval n'a aucun rapport avec son apparence extérieure. Les chevaux reculent très lentement et sont aussi rapides que le joueur lorsqu'ils se déplacent latéralement. Vous pouvez utiliser n'importe quel autre élément lorsque vous chevauchez un cheval. Vous pouvez attaquer, placer ou détruire des blocs les blocs mettent plus de temps à être détruits. Vous êtes à trois blocs de hauteur lorsque vous chevauchez un cheval, et votre tête traversera les blocs non-solides qui se trouvent à votre niveau comme les feuilles. Vous suffoquerez par contre si votre tête traverse un bloc solide. Si votre monture va dans un espace d'eau d'au moins trois blocs de hauteur, vous descendrez d'elle automatiquement. Vous devez donc utiliser une laisse ou de la nourriture acceptée par l'animal pour faire traverser un cours d'eau à un cheval, un âne ou une mule. Comportement[] Des chevaux en groupe générés par le jeu qui possèdent la même couleur de base. Les chevaux normaux et les ânes apparaissent dans le monde normal dans les plaines ou dans la savane en groupes de 2 à 6 individus. Il y a peu de différences entre les chevaux au sein d'un même groupe. Les mules et les chevaux-zombies n'apparaissent pas naturellement. Les mules peuvent en revanche être obtenues via l'élevage. Tous les chevaux errent sans but, s'arrêtant parfois pour se dresser sur leurs pattes arrière, bouger leur queue ou paître. Contrairement aux moutons, l'herbe broutée par les chevaux ne disparaîtra pas. Si un joueur s'approche, les chevaux peuvent se tourner vers lui pour le regarder. Tout cheval, même sauvage, peut être attaché à une laisse et ne protestera pas. Cependant, si le joueur tente de seller un cheval non apprivoisé, ce dernier va se cabrer, agiter ses sabots avant mais n'infligera pas de dégâts au joueur. Les chevaux restent passifs même lorsqu'ils sont frappés. L'apparence des chevaux-zombies et squelettes suggère qu'ils pourraient être hostiles mais ils sont complètement passifs également. Les chevaux ouvrent aussi leur bouche et font des bruits les ânes et les mules font des bruits différents. Les chevaux-squelettes émettent des sons légèrement robotiques et les chevaux-zombies poussent des gémissements. Les chevaux n'aiment pas l'eau donc si vous souhaitez apprivoiser un cheval qui se trouve dans l'eau, il agitera ses sabots et vous éjectera immédiatement après avoir essayé de le monter. Vous pouvez poser quelques blocs sous le cheval afin qu'il soit sur la terre ferme, le pousser en lui donnant de petits coups ou utilisez une laisse. Piège du cheval-squelette[] Un groupe de cavaliers-squelettes générés par un cheval-squelette piégé. Apprivoisement[] Les chevaux adultes, les ânes et les mules peuvent être apprivoisés mais pas les poulains. Les chevaux-squelettes n'ont pas besoin d'être apprivoisés, puisqu'ils le sont automatiquement. Un cheval non apprivoisé peut être monté mais ne peut pas être équipé ni contrôlé. Pour apprivoiser un cheval, faites un clic-droit sur celui-ci en faisant attention de ne rien avoir dans la main. Un clic-droit vous permet de monter brièvement dessus mais il n'avancera pas et vous éjectera peu de temps après, émettant un hennissement. Votre but est maintenant de répéter l'action un bon nombre de fois et au bout d'un certain temps, l'animal ne vous rejettera plus et des cœurs apparaîtront autour de lui à ce stade, votre cheval est apprivoisé. Une fois le cheval apprivoisé, vous pouvez en descendre en appuyant sur la touche ⇧ Shift touche pour s'accroupir. Vous pouvez alors lui mettre une selle et le monter. Pour cela, vous devez accéder à son interface voir ci-dessus. La chance de réussir à apprivoiser le cheval lors du premier essai est presque de 0 % en de très rares occasions, il se peut que vous arriviez à apprivoiser votre cheval du premier coup. Chaque tentative échouée augmente les chances de 5 points de pourcentage. Cela signifie qu'à la deuxième tentative le joueur a 5% de chances de réussir à l'apprivoiser, 10% à la troisième tentative, etc. L'apprivoisement peut être accéléré en nourrissant le cheval avec des aliments appropriés voir colonne probabilité d'apprivoisement » dans le tableau ci-dessous. Élevage[] Les chevaux apprivoisés passent en mode accouplement » lorsque vous leur donnez une pomme dorée ou une carotte dorée. Une fois que vous avez fait s'accoupler deux chevaux, la progéniture sera un mélange des propriétés des deux parents points de vie, vitesse de déplacement et puissance de saut en combinant leurs points forts et leurs faiblesses. Ainsi plus leurs valeurs sont éloignées et plus celles du nouveau-né seront une moyenne tout en se compensant, il peut hériter d'un point fort sans pour autant l'égaler ou le surpasser tout comme d'un point faible voire lui être inférieur. Il est alors d'autant plus intéressant de faire s'accoupler un âne et un bon cheval pour obtenir une mule forte meilleure que l'âne en héritant des points forts du cheval que deux bons chevaux pour en avoir une panoplie ayant des propriétés très proches voire identiques. En revanche vous n'aurez jamais une progéniture meilleure que la combinaison du meilleur des deux parents. La progéniture n'appartient pas automatiquement au joueur qui détient ses parents au contraire, c'est un cheval sauvage qui devra aussi être apprivoisé pour appartenir au joueur. Il ne pourra pas être apprivoisé jusqu'à ce qu'il devienne adulte, un processus qui prend environ 20 minutes. Si le joueur ne veut pas attendre, il peut le faire grandir pour qu'il devienne adulte plus rapidement voir le tableau ci-dessous. Nourriture[] Nourrir un cheval peut modifier son comportement, l'amener à grandir si ce n'est pas encore un adulte, et/ou restaurer sa vie. Le tableau ci-dessous répertorie les différents aliments que les chevaux acceptent et leurs effets. Les chevaux-zombies et squelettes ne peuvent pas être nourris, même s'ils sont générés apprivoisés. Les chevaux ne peuvent être nourris que lorsque leur état de santé est faible ou qu'ils ne sont pas apprivoisés en maintenant l'aliment et le clic-droit comme les autres animaux. Si un cheval n'a pas besoin d'être nourri ou si la nourriture n'est pas valide, le joueur va juste monter sur le cheval au lieu de le nourrir. Aliment Soigne Accélère ledéveloppement de Probabilitéd'apprivoisement Commentaires Sucre 1 30 s + 3 % Blé 2 20 s + 3 % Pomme 3 1 min + 3 % Carotte dorée 4 1 min + 5 % Active le mode amour » chez les chevaux apprivoisés. Pomme dorée 10 4 min + 10 % Active le mode amour » chez les chevaux apprivoisés. Botte de paille 20 3 min – Les bottes de paille ne peuvent pas être donnés aux chevaux adultes non-apprivoisés. Un poulain venant de naître met 20 minutes réelles pour devenir un adulte. Statistiques[] Tous les chevaux ont trois statistiques » qui varient d'un cheval à un autre la vie, la vitesse maximale et la puissance de saut. Ces propriétés sont créées une fois que le cheval est apparu et ne sont pas affectées par la nourriture. Valeurs générées[] Lorsqu'ils sont générés de quelque manière que ce soit, excepté par la reproduction – par exemple, via des commandes, des œufs d'apparition, ou de façon naturelle –, les chevaux se voient attribuer des statistiques dans une fourchette qui varie selon leur variété cheval, âne, cheval-squelette... Nom Probabilité d'apparition PV Puissance de saut Vitesse Apprivoisable ? Selle Armure Coffre Récompenses ID Cheval 90 % de 15 à 30 de 0,4 à 1,0 de 0,1125 à 0,3375 Oui Oui Oui Non Cuir horse Âne 10 % de 15 à 30 0,5 0,175 Oui Oui Non Oui Cuir donkey Mule 0 % de 15 à 30 0,5 0,175 Oui Oui Non Oui Cuir mule Cheval zombie 0 % 15 de 0,4 à 1,0 0,2 Commande Oui Non Non Chair putréfiée zombie_horse Cheval squelette Jusqu'à 7,5 % en Facile 20 % en Normal 33,75 % en Difficile 15 de 0,4 à 1,0 0,2 Automatiquement Oui Non Non Os skeleton_horse Les valeurs de la puissance de saut et de la vitesse utilisées par le jeu sont exprimées dans des unités inconnues. Il ne faut pas confondre la puissance de saut d'un cheval et la hauteur de saut en blocs qui en découle. Il est nécessaire de transformer ces valeurs pour obtenir des données concrètes. Points de vie La vie est déterminée de manière aléatoire pour les chevaux, les ânes et les mules, allant de 15 à 30 points de vie mais tendant plutôt vers une moyenne de 22–23. La vie d'un cheval peut être vue par le joueur grâce à la barre de vie qui apparaît en montant dessus. Vitesse de déplacement La vitesse de déplacement est déterminée de façon aléatoire pour les chevaux, allant de 0,1125 à 0,3375 unités internes, mais tendant vers la moyenne de 0,225. Pour les ânes la vitesse est toujours de 0,175, et pour les chevaux squelettes et zombies, elle est toujours de 0,2. À titre de comparaison, la vitesse de déplacement normale du joueur est de 0,1. conversion de la vitesse interne Unités internes min max référence Blocs/seconde Puissance de saut La puissance de saut des chevaux, des chevaux-squelettes, et des chevaux-zombies est aléatoire, allant de 0,4 à 1,0, mais tend vers la moyenne de 0,7. Pour les ânes et les mules, la puissance de saut est toujours de 0,5. À titre de comparaison, la puissance de saut d'un joueur est de 0,42, assez pour sauter un bloc de haut. 0,5 est assez pour sauter 1,62 blocs, tandis que 1,0 est assez pour sauter 5,29 blocs. L'équation suivante peut être utilisée pour calculer la hauteur de saut d'un cheval en blocs à partir de son attribut x de puissance de saut. Hauteur de saut = * x^3 + * x^2 + * x - Voici quelques puissances de saut particulières, et leur équivalent en hauteurs de saut Puissance de saut Blocs hauteur de saut des ânes et des mules hauteur de saut du joueur Valeurs générées par la reproduction[] La progéniture prend l'une des couleurs et l'une des marques de ses parents la plupart du temps. Cependant en de rares occasions, une progéniture peut apparaître avec une couleur ou un pattern qui ne correspond à aucun des parents. Les valeurs du poulain vie, puissance de saut et vitesse sont calculées à partir de la moyenne des valeurs des deux parents et une troisième valeur aléatoire valeur du premier parent + valeur du deuxième parent + valeur aléatoire pour le cheval / 3 La valeur aléatoire pour le cheval » est prise de la première ligne du tableau ci-dessus, même quand le poulain est un âne ou une mule. Elle correspond aux valeurs minimale et maximale qu'un cheval de tout type peut avoir ; Pour la vie 15 à 30 soit 15...30. Exemple n°1 si vous faites s'accoupler deux chevaux avec 30 points de vie chacun, le poulain aura 30 + 30 + 15...30/3 = 75...90/3 = 25...30 points de vie Exemple n°2 si vous faites s'accoupler deux chevaux avec 24 points de vie chacun, le poulain aura 24 + 24 + 15...30/3 = 63...78/3 = 21...26 points de vie Exemple n°3 si vous faites s'accoupler des chevaux avec 15 et 30 points de vie, le poulain aura 15 + 30 + 15...30/3 = 60...75/3 = 20...25 points de vie Le résultat sera toujours inférieur à la valeur la plus élevée utilisée dans le calcul de la moyenne, sauf si toutes les valeurs sont identiques. Difficulté de la reproduction Attributs des deux parents Chances d'obtenirun cheval meilleur Valeurs maximales du poulain Saut Vie Vitesse Saut Vie Vitesse 0,40 1,09 bloc 15 × 0,1125 4,8 blocs/s 100 % 0,60 2,22 blocs 20 × 10 0,1875 8,1 blocs/s 0,55 1,91 bloc 18 × 9 0,1686 7,3 blocs/s 75 % 0,70 2,89 blocs 22 × 11 0,2250 9,7 blocs/s 0,70 2,89 blocs 22 × 11 0,2250 9,7 blocs/s 50 % 0,80 3,63 blocs 24 × 12 0,2625 11,3 blocs/s 0,85 4,02 blocs 26 × 13 0,2813 12,1 blocs/s 25 % 0,90 4,43 blocs 27 × 0,3000 12,9 blocs/s 1,00 5,29 blocs 30 × 15 0,3375 14,5 blocs/s 0 % 1,00 5,29 blocs 30 × 15 0,3375 14,5 blocs/s À partir d'une hauteur de saut de 2,89 blocs, 11 cœurs, ou une vitesse de 9,7 blocs/seconde, toute reproduction future avec ces caractéristiques aura une plus grande chance de produire un poulain plus mauvais » qu'un poulain meilleur. Plus les statistiques des deux parents sont élevées, plus les chances qu'ils engendrent un cheval meilleur diminuent. Parce que la gamme de chevaux meilleurs qu'un cheval donné rétrécit à mesure que le cheval est meilleur, la probabilité d'engendrer un cheval dans cette gamme de meilleurs chevaux diminue également et par conséquent, le nombre de tentatives de reproduction nécessaires pour espérer obtenir un meilleur cheval augmente de manière exponentielle, jusqu'à ce que les chances d'obtenir un cheval totalement parfait » soient nulles, comme indiqué dans le tableau. Le graphique montre la hauteur de saut qu'un joueur peut espérer de son meilleur cheval après avoir fait se reproduire de façon répétée ses deux meilleurs chevaux ensemble, jusqu'à 1 000 fois. La courbe bleue montre la hauteur de saut moyenne du meilleur cheval et les chances que la hauteur de saut du cheval soit comprise entre les lignes rouges atteignent 95 %. Sons[] SonSous-titreSourceEspace de nom d'IDClef de traductionVolumePitchDistanced'atténuation de chevalCréatures de cheval angrilyCréatures de cheval équipéeCréatures de chevalCréatures qui meurtCréatures qui mangeCréatures qui galopeCréatures blesséCréatures qui sauteCréatures landsCréatures de pasCréatures de pasCréatures équipéeCréatures Valeurs NBT[] Cheval[] Données de l'entité Bred 1 ou 0 vrai/faux - Reste à 0 après la reproduction. Fait que le cheval devienne persistant. EatingHaystack 1 ou 0 vrai/faux - vrai si le cheval broute. Tame 1 ou 0 vrai/faux - vrai si le cheval est apprivoisé. Les entités non joueurs peuvent monter un cheval apprivoisé même s'il n'a pas de selle Temper Intervalle entre 0 et 100 ; augmente avec l'alimentation. Des valeurs plus élevées rendent un cheval plus facile à apprivoiser. OwnerUUID Contient l'UUID du joueur ayant apprivoisé le cheval. N'a aucun effet sur le comportement. ArmorItem L'armure que porte le cheval. Peut ne pas exister. SaddleItem La selle que porte le cheval. Peut ne pas exister. Variant Variante de la robe du cheval. Détermine les couleurs. Stocké sous la forme baseColor markings << 8. Si non utilisé, le cheval sera invisible. Mule[] Données de l'entité Bred 1 ou 0 vrai/faux - Reste à 0 après la reproduction. Fait que le cheval devienne persistant. ChestedHorse 1 ou 0 vrai/faux - vrai si la mule porte un coffre. EatingHaystack 1 ou 0 vrai/faux - vrai si la mule broute. Tame 1 ou 0 vrai/faux - vrai si la mule est apprivoisé. Les entités non joueurs peuvent monter une mule apprivoisé même s'il n'a pas de selle Temper Intervalle entre 0 et 100 ; augmente avec l'alimentation. Des valeurs plus élevées rendent une mule plus facile à apprivoiser. OwnerUUID Contient l'UUID du joueur ayant apprivoisé la mule. N'a aucun effet sur le comportement. SaddleItem La selle que porte la mule. Peut ne pas exister. Items Liste des objets contenus dans le coffre. Existe uniquement si ChestedHorse est défini sur vrai. Cheval-zombie[] Données de l'entité Bred 1 ou 0 vrai/faux - Reste à 0 après la reproduction. Fait que le cheval devienne persistant. EatingHaystack 1 ou 0 vrai/faux - vrai si le cheval-zombie broute. Tame 1 ou 0 vrai/faux - vrai si le cheval-zombie est apprivoisé. Les entités non joueurs peuvent monter un cheval-zombie apprivoisé même s'il n'a pas de selle Temper Intervalle entre 0 et 100 ; augmente avec l'alimentation. Des valeurs plus élevées rendent un cheval-zombie plus facile à apprivoiser. OwnerUUID Contient l'UUID du joueur ayant apprivoisé le cheval-zombie. N'a aucun effet sur le comportement. SaddleItem La selle que porte le cheval-zombie. Peut ne pas exister. Succès[] Page en correspondance Succès Icône Nom du succès en françaisNom en anglais Description Exigences réelles si différentes Disponible sur Points Xbox gagnés Type de trophée PS Xbox PS Bedrock Nintendo En selleSaddle UpDompter un Sélection artificielleArtificial SelectionCroiser un cheval et un âne pour obtenir une 3DS30GBronze Progrès[] Page en correspondance Progrès Icône Progrès Description en jeu Parent Exigences réelles si différentes Identifiant ID Il y a de l'amour dans l'airThe Parrots and the BatsFaites se reproduire deux animaux ensemble. AgricultureFaites se reproduire une paire de deux animaux parmi ces 21 animaux Abeille Âne Arpenteur Axolotl Champimeuh Chat Cochon Cheval Chèvre Hoglin Lama Lapin Loup Mouton Mule Ocelot Panda Poule Renard Tortue Vache Les autres créatures ne sont pas comprises par ce Meilleurs amis pour la vieBest Friends ForeverApprivoisez un animal. AgricultureApprivoisez au moins un de ces 10 animaux Âne Axolotl Chat Cheval Cheval squelette Cheval zombie Lama Loup Mule Perroquet Les autres créatures ne sont pas comprises par ce Historique[] Version Java ?Jeb a posté une première photo d'un cheval sur Instagram le 5 avril 2013 lorsque Minecraft a atteint les 10 000 000 de ventes.[3] des différentes variantes de chevaux. 13w16bLes chevaux équipés d'une selle pour cheval ne lâchent plus une selle pour sont également plus lents. 13w18aSuppression de la selle pour cheval. Les chevaux peuvent donc uniquement être contrôlés en leur mettant une selle normale. 13w19aL'inventaire de l'âne bâté est désormais accessible en faisant un clic-droit sur son coffre tout en étant accroupi. 13w21aAjout d'une interface UI pour le cheval, permettant de lui mettre une selle ou une armure ou d'accéder à l'inventaire de l'âne/muleLe nombre d'emplacements dans l'inventaire de l'âne et de la mule est passé de 27 à 15 sans compter le nouvel emplacement pour la selle. 13w22aAjout du hennissement du cheval, pouvant notamment être entendu lorsqu'il vous éjecte tentative d'apprivoisement échouée ou quand vous le tuez. Ajout d'autres sons un qui se déclenche lorsque l'animal subit des dégâts, un autre un peu n'importe quand de manière naturelle bruit de souffle, un autre lorsque vous l'équipez d'une selle ou d'une armure, et un lorsqu'il galope. L'âne, la mule, le cheval zombie et le cheval squelette possèdent des sons chevaux ne peuvent plus grimper aux échelles et aux chevaux ne paissent plus sur les blocs qui ne sont pas de l'herbe, ou sous l'eau. chevaux squelettes peuvent apparaître pendant un orage. Modification du modèle du cheval, de l'âne, de la mule, du cheval-squelette et du cheval-zombie. 17w46a Le nouveau modèle a été légèrement modifié. 18w03a Le nouveau modèle a à nouveau été modifié. 18w19aLes chevaux-squelettes peuvent maintenant être montés sous l'eau. Version portable Alpha des différentes variantes de chevaux. Version portable 1L'ID d'entité pour le cheval-squelette et le cheval-zombie passe respectivement de skeletonhorse à skeleton_horse et de zombiehorse à zombie_horse. Version Bedrock 1Modification du modèle du cheval, de l'âne, de la mule, du cheval-squelette et du cheval-zombie. chevaux n'ouvrent désormais plus leur bouche lorsqu'ils rejettent le joueur ou subissent des dégâts. Version console 1Ajout des différentes variantes de chevaux. des chevaux peut désormais être ouvert de l'extérieur. 3Donner du blé à un poulain accélère son développement. 13Ajout de sons pour les chevaux. 15Ajout du piège du cheval-squelette. 30Modification du modèle du cheval, de l'âne, de la mule, du cheval-squelette et du cheval-zombie. Notes diverses[] Le cheval a été créé par Jeb avec l'aide de DrZhark, le créateur du mod Mo' Creatures.[4] En conséquence, les chevaux sont semblables à ceux du mod. Si le joueur récupère le cuir abandonné par un cheval adulte à sa mort, il obtiendra le succès Tanneur en devenir Cow Tipper [Version Bedrock uniquement]. Galerie[] Jeb a posté cette photo de cheval sur twitter, peu avant que la créature ne soit dévoilée. La première capture d'écran postée par Jeb qui montre le cheval en train d'être monté[3]. Seconde capture d'écran de Jeb montrant un cheval attaché à un poteau et portant une armure[5]. Un troupeau de chevaux différents, en version 13w16a. Un poulain peut grandir en le nourrissant. Une mule engendrée par un cheval et un âne. Elle possède un coffre sur son dos. Voici le résultat quand on maintient le clic droit avec un œuf de créature tout en chevauchant un cheval. Références[] ↑ ↑ ↑ a et b ↑ ↑
Forceest de constater que la protection du cavalier et de sa monture est donc un enjeu déterminant, un constat que les équipes de Képhyre ont su matérialiser en un objet connecté. Kaval est un dispositif qui vise à conforter les cavaliers en améliorant leur sécurité et celle de leur cheval. L’objet se repose sur deux usages.
Lecheval est présent dans le folklore français à travers de nombreuses croyances entourant l'animal réel, des cortèges et processions, mais aussi des légendes mentionnant de nombreux chevaux dotés de pouvoirs fabuleux.. Origines. Les traditions, croyances et légendes liées au cheval puisent leur origine dans les nombreux mythes plus anciens, qui ont influencé le folklore Onpeut également convenir que l'on peut parier sur un ou deux chevaux ; ceux qui ont joué le cheval gagnant marquent alors 50 s'ils n'ont fait qu'un pari, et 20 s'ils en ont fait deux. Le premier qui a 200 points a gagné. JEU POURSUITE Se joue à 3 mais surtout à 4 joueurs. On arrête le tour dès qu'il y a un gagnant. Lescourses de trot monté les plus connues. Le trot monté est beaucoup moins démocratisé que le trot attelé. Toutefois, il existe des courses d’envergures, à savoir : – le Prix de Cornulier : 2 700 m, 700 000 € ; – le Prix du Président de la République : 2 850 m, 240 000 € ; – le Prix de Vincennes : 2 700 m, 240 000 €. moins sans que l’on puisse pour autant parler de phobie. Chez le cheval, l’enfermement n’est certes pas de bon augure en conditions naturelles, mais en conditions domestiques, il est monnaie cou-rante: la stalle, le box, l’écurie, le manège, le paddock, le camion, le van Pour une espèce qui doit son salut à la fuite – qui est un compor-tement que, malgré la domestica-tion

Quel’on perd: on ne parviendra pas à apprendre quelque chose que l’on voudrait bien savoir. Que l’on avait placée dans un autre endroit ou perdue et que l’on retrouve: attention que des plans ou des intentions ne soient pas dévoilés par une maladresse. De quelqu’un que l’on trouve: on découvrira le secret de quelqu’un

Lesfossés 8c ses haies que l'on fait franchir à un Cheval , pour la première fois, doivent être d'une hauteur médiocre. Vous l'augmenterez dans la 1 fuite peu-à-peu. Accoutumez insensiblement votre Cheval à approcher de toutes les choses que vous voulez qu'il franchisse, à les regarder de sang-froid,- & à les franchir, ni lentement , ni avec précipitation. Lorsqu'il sautera bien
Celapermet de laisser couler la chance sur toute personne qui franchit la porte. Mais aujourd’hui, puisqu’il est rare de trouver un fer à cheval au beau milieu de la route, on n’hésite pas à en fabriquer spécialement. Il est aussi possible de fabriquer des bijoux et des objets de déco en forme de fer à cheval.
Cest donc grâce à la façon dont le cheval porte sa tête qu’il va voir les objets nettement. C’est pour cela qu’à l’abord d’un obstacle, le cheval relève la tête afin de mieux le voir. On peut en conclure qu’à l’abord d’un obstacle, il est préférable de laisser l’encolure et la tête du cheval relativement libres afin de lui permettre de mieux franchir l’obstacle.
Surle Boulevard Ledru-Rollin, BEL Marcel successeur de BEL Auguste (1890) auquel succéda Delplanque, Rue Coutellerie Delest Jean, successeur de Delest Louis(1924) et de Delest Jean ( 1890) .Nous étions captivés par l’habileté de ces artisans que l’on pourrait qualifier d’artistes lorsqu’ils forgeaient des objets, des décorations de toutes sortes des Fers à chevaux xaP63OH.